El Houssine EN NAMLI de retour au tribunal

El Houssine EN NAMLI de retour au tribunal
© Photo: Éric Beaupré | Tous les droits réservés.

|Drummondville|  El Houssine EN NAMLI, reconnu coupable d’agression sexuelle sur une femme de Saint-Guillaume en septembre 2015, était de retour au palais de justice de Drummondville ce vendredi 25 mai, devant la juge Marie-Josée Ménard, pour une demande de rapport sexologique.

Une rencontre via un site de rencontres en ligne tourne au cauchemar pour une femme de Saint-Guillaume

El Houssine EN NAMLI, surnommé « Hamouda, a été reconnu coupable d’une sauvage agression sexuelle sur une femme de Saint-Guillaume.

C’est par l’entreprise d’une demande de son avocat qu’une date a été fixée pour les représentations sur sentence, date qui a été fixée pour la forme le 24 août.

D’ici là, la procureure de la couronne, Me Justine Denis-Girard, et l’avocat de El Houssine EN NAMLI, ont demandé la confection d’un rapport sexologique afin d’élaborer également le rapport pré-sentenciel. La sentence devrait être connue à la suite de la lecture de ces deux rapports en août.


Rappel des faits

La victime est une dame et résidente de Saint-Guillaume. Elle a craint pour sa vie le soir du 12 septembre 2015, alors que l’accusé, El Houssine EN NAMLI, s’est invité chez elle.

Une rencontre qui tourne au cauchemar

En novembre 2016, lors du procès, la victime avait courageusement donné sa version de cette sordide agression.

«Je cherchais une relation sérieuse, un homme de mon âge avec qui partager ma vie. Il n’aura fallu qu’une rencontre après des mois à entretenir une relation amicale via internet pour être agressée sexuellement et violée» avait courageusement expliqué la dame lors du procès.

«En effet, après plusieurs mois à entretenir des échanges sur le site de rencontre Badoo et messenger, j’ai fini par céder à ses nombreuses demandes et consenti à le laisser venir me rencontrer amicalement chez moi, à Saint-Guillaume».

La victime était demeurée prudente à plus de 13 reprises

«Par prudence, j’avais à plus de treize reprises, refusé de le rencontrer seul, offrant une première rencontre dans un lieu public, en l’occurrence au «Tim» de Saint-Germain-de-Grantham ou dans un autre endroit. À chaque fois, il a esquivé ces rencontres, tenant à venir à la maison.» avait-elle déclarée.

«J’ai fini par céder, sa patience et gentillesse, des promesses et engagements de ne pas vouloir s’attendre à une relation sexuelle. C’est sous cet engagement et ses promesses, que j’ai accepté la rencontre», a expliqué la victime au tribunal pendant le procès.

Tout tourne au cauchemar dès les premières minutes

«Il venait d’arriver, la porte aussitôt entrouverte, il m’envahit dans ma demeure en me demandant de fermer ma télévision.»

Question d’ouvrir la conversation, elle l’avait questionné sur ses origines: «Je ne suis pas musulman, je suis taliban et fier de l’être !», avait lancé Hamouda. «Fais-moi quelque chose à manger» avait-t-il insisté brutalement.

La dame craintive lui a offert une soupe et un mince repas pris au salon, espérant par la suite pouvoir remercier son invité et le voir quitter rapidement une fois celui-ci rassasié.

La victime craint d’être tuée

«Le temps de retourner l’assiette au lavabo, il m’a prise par derrière pour m’attirer vers la chambre à coucher, après m’avoir empoigné la poitrine violemment. Il m’a ensuite tiré violemment jusqu’à ma chambre à reculons. « Ne me viole pas, ne me viole pas s.v.p., je me remets d’un cancer féminin», l’avait supplié sa victime, dans un témoignage déchirant.

«Nous sommes tombés sur le lit et il a tenté de me sodomiser, n’arrivant pas à ses fins, il m’a forcé à une fellation, les odeurs nauséabondes m’ont levé le cœur et voyant mon dégoût, il m’a frappé la tête, pour ensuite me coucher sur le lit et m’agresser sexuellement dans une pénétration violente et complète, qui a duré de longues minutes.», a raconté la dame fébrilement.

«Alors qu’il se rhabillait et craignant qu’il ne me tue, j’ai laissé sa semence sur le derrière de ma tête de lit, comme preuve que j’avais été victime d’un viol et de l’ADN, si l’on découvrait mon corps, si tel était son intention», a fait savoir la victime.

«Une fois l’agression terminée, El Houssine EN NAMLI a quitté sans plus d’égard pour moi», a-t-elle fait savoir en conclusion lors de son témoignage.

L’honorable juge Claire Desgens avait donc reconnu coupable El Houssine EN NAMLI d’agression sexuelle en avril 2018. Il est passible d’un emprisonnement maximal de dix ans.

Les représentations sur sentence ont été fixées pour la forme au 24 août 2018 au palais de justice de Drummondville.

Éric Beaupré
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