DRUMMONDVILLE
Le Vingt55 s’est entretenu, cette semaine, avec quatre des six candidats à la mairie de Drummondville : David Bélanger, Éric Beaupré, Alexandre Desbiens et Jean-François Houle. Tous les candidats, dans ces échanges individuels, ont répondu aux mêmes sept questions posées par le Vingt55 afin de discuter de cette course à la mairie. Dans cet article, nous vous offrons les réponses de chacun des candidats aux questions trois à sept. Nous avons opté pour l’ordre alphabétique afin de vous présenter les candidats.
Question # 3: Entre le début de votre campagne et le moment où on se parle, qui nous rapproche de la fin de cette campagne, vos objectifs pour briguer la mairie et vos engagements ont-ils changé ou se sont-ils affinés en raison des rencontres faites sur le terrain?
Réponse d’Éric Beaupré
« Le porte-à-porte m’a confirmé que j’étais à la bonne place, on me disait que mon regard était très actuel, et même porteur de changement. Je me suis conforté dans mon choix et ma décision. »
Réponse de David Bélanger
« Assurément. Chacune des rencontres est une opportunité pour raffiner, parfois mieux comprendre. Parfois, j’avais une intention ou une orientation, sans nécessairement connaître le moyen pour m’y rendre, sans nécessairement comprendre les tenants et les aboutissants. Oui, mes positions ont évolué et continuent d’évoluer, elles vont continuer d’évoluer après la nomination, parce que c’est en parlant avec les gens, c’est en écoutant les réalités sur le terrain, c’est en comprenant ce dont les gens ont besoin réellement, sur le terrain, qu’on réussit à poser les bons gestes et à agir efficacement pour notre communauté. Donc, oui, les rencontres avec les citoyens et les organismes influencent assurément autant ma campagne que mes décisions après la nomination. »
Réponse d’Alexandre Desbiens
« Les gens me demandent ce qui m’a amené à briguer la mairie, alors que je suis déjà conseiller. Si tout avait bien été en ville, je serais resté dans mon siège de conseiller. Mais je pense qu’avec toute mon expérience professionnelle, on est bien positionnés, et je le répète, on ne cassera pas tout, mais je pense qu’on peut amener la ville plus loin et avoir plus d’ambition. C’est ce qui m’a amené à réfléchir à ce qui est correct et à ce qui doit être amélioré, par exemple. »
Réponse de Jean-François Houle
« Je n’ai pas été beaucoup surpris par ce que j’ai entendu dans le cadre du porte-à-porte ou aux différentes rencontres citoyennes. Un candidat à la mairie doit faire attention; par exemple, ce n’est pas parce qu’il reçoit des commentaires répétitifs de certaines personnes qu’on doit nécessairement penser que c’est la réflexion de la majorité des gens. Parce qu’en majorité, les gens ne s’ouvrent pas à vous. Ils vous reçoivent poliment, on voit qu’ils sont en réflexion et certains parlent. Parmi ceux qui parlent, il y a des commentaires qui reviennent souvent, mais ça ne veut pas nécessairement dire que c’est la volonté d’une majorité. C’est la volonté de la majorité de ceux qui vous parlent, mais il faut se garder de tirer des conclusions de ça. Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas en tenir compte ou les oublier, mais il faut prendre ça avec circonspection et, donc, on va devoir compléter l’analyse avec, évidemment, le résultat du porte-à-porte de ceux qui ont été candidats comme conseillers aussi. Il va falloir qu’on mette tout ça dans la balance. Mais, oui, il y a des points dont je ne suis pas surpris, que j’ai entendus et qui ne faisaient pas nécessairement partie de mes priorités, mais qui vont être utiles dans le dialogue qu’on doit entamer avec les citoyens au niveau du développement de Drummondville. Le Drummondville d’il y a dix ans, que les gens voudraient qu’on retrouve, on ne le retrouvera plus. Ce Drummondville-là, il va falloir en faire notre deuil. Il y a un nouveau Drummondville qui est en train d’apparaître et c’est irrésistible. Par exemple, au niveau de la circulation, la façon de se déplacer à Drummondville, les couleurs à Drummondville. C’est un Drummondville qui va rester et il faut ouvrir le dialogue là-dessus. »
Question # 4 : Quand on pense au fonctionnement de la Ville, aux projets en cours, par exemple, que comptez-vous poursuivre de ce qui se fait déjà par la mairesse sortante, Mme Stéphanie Lacoste?
Réponse d’Éric Beaupré
« Il y avait beaucoup de bonne volonté, Drummondville a fait de belles choses. Par exemple, la Promenade Rivia, qui a été continuée dans le mandat de Mme Lacoste; je veux faire mieux. Maximiser tout ce qui a été mis en place avant de faire des dépenses supplémentaires. »
Réponse de David Bélanger
« On a une ville qui est dans une situation financière enviable. On a vu un palmarès des ratios de dépenses pour les municipalités dans les médias. Moi, la rigueur budgétaire, ce n’est pas quelque chose que je remets en doute actuellement dans l’administration municipale. J’ai une préoccupation, je vous l’ai nommé tantôt, par rapport à l’utilisation de la dette. Au niveau de la rigueur municipale, je veux m’inscrire dans un processus d’amélioration continue, des processus d’affaires, de l’optimisation pour continuellement aller chercher les économies qu’on a à faire, mais je suis content de constater qu’on n’est pas dans une situation de crise financière et qu’on a les moyens de certaines de nos ambitions. »
Réponse d’Alexandre Desbiens
« Je trouve que le secteur de la Gare est l’un de nos plus beaux potentiels de développement pour les prochaines années. D’ailleurs, j’en ai parlé au débat, la Fortissimo est l’endroit ciblé par les experts parce que ça représente un beau potentiel de densification et je pense qu’avec le train, l’installation d’un hub [ferroviaire] pour le transport en commun, la construction d’un stationnement étagé, déjà commencée, ça pourrait changer le visage du secteur. Cela représente un potentiel majeur pour Drummondville et ça peut devenir un véritable milieu de vie dynamique et attractif, et ça va aussi dans ma vision de développement du centre-ville. Je trouve que c’est un très beau projet. »
Réponse de Jean-François Houle
Dans sa réponse, le candidat mentionne les projets suivants pour lesquels il souhaite assurer une continuité : le choix de rénover le centre Marcel-Dionne, plutôt que d’envisager la construction d’un autre amphithéâtre; poursuivre les efforts pour faire naître une salle de spectacle multifonctionnelle au centre-ville; la rénovation du parc Saint-Frédéric; les projets pour développer le transport en commun.
« Le débat sera de savoir comment on financera tout ça et quels seront les types de gouvernance de chacun de ces projets. Je suis très ouvert à des projets ou à des programmes public-privé. C’est un peu une révolution pour Drummondville, parce que Drummondville s’est toujours un peu éloigné de ça, mais je crois que c’est le genre d’affaire qu’il va falloir qu’on apprivoise pour aider au financement de certains de nos projets. »
Question # 5 : À l’inverse, quel changement souhaitez-vous apporter?
Réponse d’Éric Beaupré
« Clairement, la gouvernance va changer. Je souhaite que l’on soit plus actuels, que l’on ait une gouvernance « 2025 », à l’écoute des citoyens. Je veux que la transparence ne soit pas qu’un slogan. Une tribune sera accessible rapidement pour chaque conseiller, mais aussi pour nos dépenses et notre gestion. Les citoyens n’auront pas à passer par une demande d’accès à l’information pour la majorité de nos dossiers, ce sera fait d’emblée, on va agir de façon transparente. Revoir, aussi, l’appareil municipal : est-ce qu’on peut couper? On demande à nos citoyens de se serrer la ceinture, je pense qu’on va commencer par faire nos devoirs à l’hôtel de ville et s’assurer d’une saine gestion de nos effectifs et services. »
Réponse de David Bélanger
« Assez rapidement, dans mes priorités, je m’excuse si je me répète, et j’ai d’autre contenu, je vous le promets, mais l’itinérance est une priorité. On arrive à l’hiver, huit à dix personnes dans la rue, c’est inacceptable. Comme je vous en avais parlé, j’ai d’autre contenu (rires). Un des éléments ayant fait les manchettes dernièrement et pour lequel je pense que la ville doit améliorer ses pratiques, et elle doit le faire assez rapidement, c’est la notion d’accès à l’information. Le conseil a à donner une directive claire à l’administration pour revoir les processus ou les démarches que les citoyens doivent entreprendre pour accéder à l’information. Je veux qu’on adopte une approche de données ouvertes, où les journalistes, les citoyens, les chercheurs peuvent avoir accès aux données brutes de la municipalité et aussi aux différentes expertises qui guident notre prise de décisions. On comprend qu’il y a des décisions qui doivent demeurer un peu plus protégées.
Autre chose que je veux faire, la forme n’est pas encore définie, parce que je tiens à ce qu’on y réfléchisse en conseil et qu’on se consulte pour prendre une décision d’équipe, je veux que l’on trouve un lieu où on pourra entreprendre un dialogue entre élus et citoyens en dehors de la période de questions et réponses. Je crois à la période de questions et réponses, il faut que ça reste là, mais la période de questions et réponses, c’est le recours ultime pour le citoyen qui n’a plus d’autres moyens de s’en sortir. Ça prend un courage incroyable : on arrive avec une question, on obtient une réponse, on a droit à une sous-question. Ce n’est pas là qu’on fait avancer un raisonnement, une idée ou un projet. Ça nous prend une place où le citoyen peut venir s’exprimer avec un peu plus de légèreté, un peu moins de cadre formel et où on peut mettre les enjeux sur la table, où la municipalité va pouvoir questionner la position, le citoyen questionner un peu plus la position de l’élu(e). […] J’entends souvent que les citoyens qui vivent des doléances […] ne savent pas où [aller] pour avoir accès à leurs élus et faire avancer leur dossier. Je trouve ça dommage et ça nous mène parfois dans des situations où la période de questions et réponses devient un affrontement, alors que je suis convaincu que dans la très grande majorité des cas, on aurait pu trouver des voies de passage si on s’était assis dans un climat d’échange et de discussion. »
Réponse d’Alexandre Desbiens
« J’en ai parlé dans mon axe 1, sur la démocratie municipale, et je ne veux critiquer personne, chacun a sa façon d’être un gestionnaire […]. Je vois ça comme un travail d’équipe, pas parce que ce n’en était pas un, mais je veux donner plus de responsabilités aux élus et qu’ils aient le maximum d’informations possibles pour qu’ils soient capables de prendre des décisions éclairées et de bien représenter chacun de leurs quartiers. Qu’ils aient le droit à la dissidence aussi, pas parce qu’on n’avait pas le droit, mais je veux que ça devienne ce genre de chose. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai commencé ma vision par la démocratie municipale, parce que je veux que Drummondville se démarque par celle-ci.
Je sais que tout le monde en parle, mais la transparence, pour moi, c’est bien important. J’ai fait ma renommée dans le monde de l’assurance aussi, parce que vous savez qu’en assurance, si tu ne dis pas les vraies affaires, tu ne resteras pas dans le domaine longtemps. Mettre les personnes dans les bonnes chaises aussi pour faire avancer la ville. »
Réponse de Jean-François Houle
« Les communications : dans une administration que je dirigerais, je voudrais que les gens sentent que quelque chose s’est passé et que l’hôtel de ville communique différemment avec son monde. Si je peux imprégner un nouveau souffle au niveau des communications, j’aimerais ça.
Accélérer le logement communautaire. Des gestes sont déjà posés, mais il faut mettre le pied sur l’accélérateur.
Pour l’adaptation aux changements climatiques, il faut accélérer aussi.
Tout ça dans un contexte budgétaire qui va nécessiter des choix difficiles et pour lesquelles je laisserai le soin au conseil municipal de débattre et d’arriver à des solutions. »
Question # 6 : Cette question se veut plus ludique. Je vous demande de me nommer un élément que vous appréciez chez les autres candidats dans cette course à la mairie. Qu’appréciez-vous de…
… Éric Beaupré
« Assurément sa détermination, son courage. Éric a toujours ouvert des portes, il a été poser des questions à des endroits où d’autres n’osaient pas aller. Donc, c’est quelqu’un qui fonce, qui a de la détermination et qui n’hésite pas à questionner et à remettre en question, même quand ses opinions ou questions peuvent paraître « champ gauche. » – David Bélanger
« 17 ans sur le terrain comme journaliste, sa connaissance des milieux, il a connu tous les milieux. Sa vision globale de la ville, ce bagage d’information qui est un atout pour lui. Ça joue en sa faveur. » – Alexandre Desbiens
« Je dirais « rafraîchissant ». C’est un gars qui est très près du monde, mais il souffre d’un manque d’expérience pour la gouvernance, je ne crois pas qu’il ait le passé pour prétendre gouverner une ville comme Drummondville, avec toutes ses composantes puis sa complexité. Mais je le trouve rafraîchissant. » – Jean-François Houle
… David Bélanger
« Sa bonne volonté. Je considère que c’est quelqu’un qui s’est impliqué dans beaucoup de dossiers avec une bonne volonté. » – Éric Beaupré
« Son entregent. » – Alexandre Desbiens
« C’est un type qui est vraiment engagé, qui a une vision. Nos visions se ressemblent un peu, même s’il y a des distinctions. Sur le plan des idées, on est dans la même famille. Ce qui me distingue de David, c’est l’expérience de la gouvernance, l’expérience tout court, et la polyvalence, que David n’a peut-être pas. Mais on est dans une famille de pensée qui se ressemble. » – Jean-François Houle
… Alexandre Desbiens
« J’ai trouvé ça courageux qu’un conseiller municipal qui ne s’est pas senti affranchi dans son rôle décide d’aller faire différent, de s’engager dans une candidature à la mairie, pour devenir un acteur dans la différence qu’il souhaite faire. C’est quelqu’un de positif qui a amené une belle couleur dans cette campagne. » – Éric Beaupré
« C’est quelqu’un qui travaille dans la discrétion. On l’entend parler uniquement quand son idée est bien réfléchie, bien arrêtée. Discret qui parle lorsque les chiffres sont là, lorsque les faits sont là. » – David Bélanger
« M. Desbiens a un programme assez touffu. Je pense qu’il y a lieu d’être reconnaissant pour ce qu’il amène comme proposition. Cependant, j’ai des doutes quant à ses capacités de réalisation, dans la mesure où dans les quatre dernières années, comme conseiller municipal, il n’a pas fait la démonstration d’un grand leadership. Il ne s’est pas révélé comme un grand leader de ce conseil-là, je pense que c’est parlant relativement à ses capacités de réalisation. » – Jean-François Houle
… Jean-François Houle
« Son courage de se lancer dans une campagne à la suite de deux cancers avec une santé peut-être plus fragilisée. C’est un engagement qu’il avait pris il y a très longtemps et c’est tout à son honneur. » – Éric Beaupré
« Son calme. Il prend le temps de réfléchir, cherche à bien étoffer ses positions et je pense que c’est une qualité qu’on peut lui reconnaître. » – David Bélanger
« L’avocat, je pense que lui, dans sa carrière, il en a eu, des causes, à débattre. Sa formation d’avocat est un atout pour lui. » – Alexandre Desbiens
… Alain Carrier
« Son acharnement. Sa détermination, après un échec, à tenter à nouveau de devenir maire de Drummondville, pour atteindre à tout prix ses objectifs. » – Éric Beaupré
« On ne peut pas nier sa réussite en affaires. Je lui reconnais l’agilité qu’il a eue de réussir en affaires dans les dernières années. » – David Bélanger
« L’homme d’affaires. Contrairement à certains des candidats, il n’a pas peur, quand il est convaincu, il est convaincu. Je pense qu’en politique, il faut prendre des décisions et on ne peut pas faire l’unanimité, c’est un atout pour lui. » – Alexandre Desbiens
« Alain Carrier doit être reconnu, évidemment, pour ce qu’il a réalisé en affaires. La philanthropie, très certainement. Mais il a un style un peu abrasif, dont la plupart des Drummondvillois ne veulent pas. Ce qui s’exprime dans le porte-à-porte, on sent l’expression d’un vote anti-Alain Carrier. Je reconnais qu’Alain a sa base qui lui est fidèle. Dans une lutte à 5, ou à 6, Alain Carrier a ses chances. Tout dépend de comment le vote anti-Alain Carrier va s’exprimer : si ce vote est réparti assez également entre les quatre ou cinq autres [candidats], Alain Carrier pourrait devenir le maire de Drummondville, malgré qu’une large majorité ne souhaite pas cette éventualité-là. Je crois que les citoyens qui ne veulent pas d’un leadership d’Alain Carrier vont devoir se questionner et voir derrière quel candidat ils devraient se réfugier. Et moi, j’offre que c’est moi le candidat refuge, entre autres, compte tenu de mon expérience de la gouvernance. »
Dernière question : je vous laisse le mot de la fin. Que souhaitez-vous dire, pour une dernière fois avant le vote par anticipation, aux électeurs?
Réponse d’Éric Beaupré
« Souvent, on dit qu’on a le droit de chialer une fois qu’on a fait notre vote. Avant ça, il y a une question importante à se poser : on a le droit de choisir. Et je pense que ce qu’on doit faire, c’est choisir un candidat à la mairie qui sera là pour les quatre, huit prochaines années avec une vision claire de ses engagements. Pour moi, c’est important et je dis aux citoyens qu’il faut aller voter. Encouragez les gens à aller voter. Évaluez chaque candidat : on n’est pas des adversaires, on a quelque chose à vous offrir et je vous invite à faire cette belle réflexion et à choisir au mieux QUI représente le plus vos intérêts, votre vision et votre souhait de voir Drummondville changer positivement. C’est de cette façon que j’invite les gens à voter pour moi. »
Réponse de David Bélanger
« J’arrive à l’hôtel de ville avec pas seulement une implication sur le terrain, pas seulement une présence sur le terrain, mais une implication et des résultats concrets pour ma communauté. Mon souhait de m’impliquer dans ma communauté n’est pas naissant, il est là depuis des années. Impliqué à la coalition pour un nouvel hôpital, impliqué à la CDC, j’ai des réalisations concrètes en matière d’habitation, j’arrive avec ça, j’arrive avec mon dynamisme, mon énergie, mes connaissances, je suis un gestionnaire-entrepreneur qui a envie de faire grandir ma communauté et c’est avec cette énergie et cette fougue que j’arrive à l’hôtel de ville. »
Réponse d’Alexandre Desbiens
« Il y a des similitudes quant aux thèmes [que tous les candidats proposent] et il y a des différences quant aux solutions. Dans mon cas, je pense que je peux offrir à la Ville trois choses : une direction, une stabilité et une gestion dès le jour 1. J’aime profondément Drummondville, j’y demeure depuis 32 ans et je veux que la ville rayonne partout à travers le Québec, qu’elle soit plus grande, créative. Avec ma vision en cinq axes, il faut que ça devienne une capitale de la solidarité, une destination culturelle, une véritable métropole économique régionale. En conclusion, le 2 novembre, j’ai besoin des citoyens pour pouvoir réaliser le plan que je propose. »
Réponse de Jean-François Houle
« Je voudrais que les citoyens prennent leurs responsabilités, dans la mesure où, en 2021, seulement 32 % des gens se sont prévalus de leur droit de vote, ce qui est un taux famélique pour le milieu municipal, un des plus bas. Il faut que, collectivement, on reconnaisse l’importance du domaine municipal, de ce que ça fait dans la vie de tous les jours et il faut prendre le temps d’analyser les propositions et d’aller voter. «32 %» n’est pas un signe de grande santé démocratique. »
Le Vingt55 tient à remercier Éric Beaupré, David Bélanger, Alexandre Desbiens et Jean-François Houle pour le temps qu’ils nous ont accordé. Maintenant, à vous de jouer, chers lecteurs, dès demain, avec le vote par anticipation, ou le 2 novembre, grand jour de vote, qui se déroulera partout au Québec.
[NDLR – M. Alain Carrier n’a pas pu être questionné par le Vingt55 puisqu’il a cessé de nous répondre en cours de semaine, lui qui avait d’abord refusé notre demande d’entrevue, puis accepté lorsqu’il avait relu notre message et compris que l’entrevue aurait lieu par téléphone. Rappelons que M. Carrier se trouve, depuis le début octobre, en voyage en Afrique, et ce, jusqu’au début novembre, et qu’il ne fait donc pas campagne sur le terrain comme les autres candidats actuellement. Nous aurions aimé lui poser une question de plus que les autres pour comprendre comment il voit cette campagne : le candidat tient-il pour acquis les votes des électeurs en se trouvant à l’extérieur du pays pendant ce dernier mois de campagne électorale municipale et en ne les rencontrant pas sur le terrain? – Jean-Sébastien Bourré, journaliste]







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