Financement gouvernemental – 1,1 million $ afin d’étudier les effets secondaires chez les survivants de la COVID-19

Financement gouvernemental – 1,1 million $ afin d’étudier les effets secondaires chez les survivants de la COVID-19
© Crédit photo Eric Beaupré. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, annoncent un financement de 1,1 million $ octroyé à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) pour le développement d’une clinique qui aura pour mandat d’étudier les effets secondaires de la COVID-19 chez les personnes ayant survécu à l’infection.

Cette clinique sera dirigée par l’équipe multidisciplinaire d’Emilia Liana Falcone, chercheuse de l’IRCM et spécialiste en maladies infectieuses. L’équipe étudiera notamment les effets secondaires à long terme de la maladie et se penchera sur la détection des anomalies subséquentes. Les patients seront suivis pendant un an, au moyen d’une série de tests dont les résultats permettront d’évaluer les conséquences de la pandémie actuelle et de mieux réagir à une telle situation dans les années à venir.

Le financement sera réparti entre divers partenaires gouvernementaux. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) fournira au projet un total de 200 000 $ pour les années 2020-2021 et 2021-2022. Le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) y contribuera pour sa part à hauteur de 300 000 $. Un autre montant de 100 000 $ sera octroyé par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS). Enfin, l’IRCM utilisera 500 000 $ d’une contribution financière reçue du MEI en mars 2020 pour soutenir ses activités.

« Bien qu’on ne connaisse pas encore toutes les conséquences d’une infection à la COVID-19 à plus long terme, il est crucial de nous organiser dès maintenant pour mieux réagir aux conséquences à venir de cette maladie. Près de 260 000 personnes se sont rétablies jusqu’à maintenant, et nous souhaitons mettre à profit l’expérience acquise ces derniers mois pour mieux accompagner ces personnes dans le cas où des effets secondaires surviendraient. »  Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

« La recherche fondamentale en santé, c’est essentiel pour relever les défis auxquels on fait face actuellement. Grâce aux projets comme celui de l’IRCM, on prépare la réponse du Québec pour les mois et les années à venir. Au gouvernement, on s’assure de soutenir efficacement les équipes de recherche pour qu’elles continuent de faire ce qu’elles font de mieux : permettre à l’expertise québécoise de rayonner à l’échelle internationale. » Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« La science québécoise a été très active depuis le début de la pandémie et elle doit le demeurer, car la COVID-19 comporte son lot d’inconnues. Il est important de connaître les effets secondaires à long terme pour les personnes qui ont été aux prises avec la maladie causée par le virus. C’est pourquoi le FRQS est heureux de s’associer à ce projet de clinique qui sera mené par une équipe multidisciplinaire de l’IRCM. Les résultats pourront améliorer notre potentiel d’intervention clinique auprès de nos concitoyens et concitoyennes touchés par le virus. » Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec

Outre les recherches mentionnées, l’IRCM tentera d’établir une banque d’échantillons biologiques provenant de survivants de la COVID-19. Cela permettra de répondre plus rapidement aux questions actuelles et de favoriser certaines collaborations.

Rappelons que toutes les personnes qui présentent des symptômes persistants de la COVID-19 ou en gardent des séquelles peuvent obtenir des soins et services dans le réseau de la santé et des services sociaux, même si une telle clinique n’est pas implantée dans leur région, par exemple auprès d’un médecin de famille.

Il est à noter que d’autres cliniques de ce genre ont ouvert leurs portes au cours des dernières semaines au Québec. En plus d’offrir des services aux patients sous forme de clinique ambulatoire, elles aident les cliniciens et chercheurs à mieux comprendre l’état de santé des patients et leurs besoins.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon