Fouilles archéologiques – 780 objets et fragments trouvés à la place d’Armes remis à la Société d’histoire

Fouilles archéologiques – 780 objets et fragments trouvés à la place d’Armes remis à la Société d’histoire
La Ville de Drummondville a confié à la Société d’histoire de Drummond plus de 780 objets et fragments trouvés par le Grand Conseil de la Nation Waban-aki lors des fouilles archéologiques tenues l’automne dernier. © Crédit photo Ville de Drummondville. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La Ville de Drummondville a confié à la Société d’histoire de Drummond plus de 780 objets et fragments trouvés par le Grand Conseil de la Nation Waban-aki lors des fouilles archéologiques tenues l’automne dernier, au stationnement de la place d’Armes. Ces fouilles ont permis de confirmer que l’endroit est l’un des lieux de fondation de Drummondville

En effet, neuf sondages aléatoires ont été réalisés dans ce secteur du centre-ville, considéré à fort potentiel. Ceux-ci ont révélé la présence d’un site archéologique qui a été déclaré au ministère de la Culture et des Communications. Ce site historique porte le nom de Naskategwaniganek (BlFc-3), qui signifie « au portage serpentin », le toponyme de Drummondville en aln8ba8dawaw8gan.

« Les recherches ont porté fruit et j’en suis très heureuse. Ces nombreuses découvertes nous permettent de renouer avec nos racines et d’en apprendre un peu plus sur notre histoire. De plus, je suis très fière de notre collaboration avec le Grand Conseil de la Nation Waban-aki, et de l’héritage autochtone qui s’illustre à travers le nom du site historique », a mentionné Stéphanie Lacoste, mairesse de la Ville de Drummondville.

Artéfacts du XIXe siècle

Tous les sondages réalisés à la place d’Armes ont révélé la présence de matériel archéologique enfoui sous le stationnement. Ces objets et fragments témoignent principalement de l’occupation des lieux à la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle.

Un encrier datant du XIXe siècle en relativement bon état fait partie des découvertes, possiblement en lien avec la présence de casernes à la place d’Armes. L’histoire montre qu’une de ces casernes a été utilisée comme école par le passé. Pipe en terre cuite fine blanche, terre cuite fine blanche avec motifs, clous et briques sont aussi des exemples de fragments découverts.

Situé au cœur du centre-ville, rappelons que le stationnement public de la place d’Armes est aménagé comme son nom l’indique sur le site de l’ancien champ de manœuvres militaires de la colonie dont l’occupation permanente remonte au début du XIXe siècle, à l’époque de la fondation de la colonie de la rivière Saint-François, dont le chef-lieu sera nommé Drummondville.

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Des travaux confiés au Grand Conseil de la Nation Waban-Aki

La Ville de Drummondville a procédé à des travaux d’archéologie dans le cadre d’un projet de caractérisation du stationnement de la place d’Armes à la suite d’une étude de potentiel archéologique réalisée en 2016. Ces fouilles visaient à localiser et à documenter les occupations antérieures du site. Elles se sont déroulées du 20 septembre au 1er octobre dernier.

En regard à l’occupation passée et présente du territoire par les peuples autochtones, la Ville a confié ses travaux de recherches archéologiques au Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, dont l’expertise est reconnue.

De gauche à droite sur la photo : Geneviève Béliveau, directrice de la Société d’histoire, Émilie Grandmont-Bérubé, directrice du Service des arts, de la culture et de la bibliothèque, Stéphanie Lacoste, mairesse de la Ville de Drummondville, Geneviève Treyvaud, archéologue au Grand Conseil de la Nation Waban-aki et Laura Goujon, directrice adjointe du Bureau du Ndakin © Crédit photo Ville de Drummondville. Tous droits réservés.

La Rédaction
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