En effet, un individu a réussi à dépouiller une victime de plusieurs centaines de dollars, hier, vendredi 8 mars vers 16h45 à Drummondville. Un individu et des complices se sont présentés chez une résidente  dans le secteur du Marais Ombragé, après l’avoir informée que sa carte devait être remise à un représentant de son institution financière. Le suspect a ainsi frauduleusement obtenu la carte et le numéro NIP, dépouillant ainsi sa victime de sa carte bancaire.

La vigilance de certains commerçants à Drummondville a permis de limiter les pertes financières de la victime. Selon les informations obtenues par Le Vingt55 auprès de la Sûreté du Québec, un premier commerçant a refusé de vendre des cartes de crédit prépayées. Après avoir flairé l’arnaque, la caissière d’une première pharmacie située sur le Boulevard St-Joseph a refusé de compléter la transaction après avoir demandé au suspect de s’identifier. Ce dernier a quitté les lieux. Rapidement informés, comme le recommande l’usage, les policiers ont ratissé le secteur pour rapidement apprendre que le même stratagème et le suspect tentaient à nouveau d’effectuer des achats de cartes de crédit prépayées dans une autre pharmacie.

Le suspect a tenté à nouveau auprès d’une autre caissière de compléter l’achat. Informés à nouveau, les policiers se sont rendus auprès du commerce visé et ont manqué de peu le suspect qui a pris la fuite. La victime a subi des pertes limitées en raison de la vigilance des commerçants ; cependant, des transactions ont tout de même été enregistrées.

Selon les informations fournies par Le Vingt55, le suspect a vraisemblablement bénéficié de l’aide d’un complice. La rapidité des déplacements et des transactions laisse croire que le suspect se déplace en voiture et à l’aide d’un complice. Le suspect a été identifié par les caméras de surveillance des différents commerces, confirme le porte-parole de la Sûreté du Québec en entrevue au Vingt55.

Différentes personnes ont été rencontrées, » les enquêteurs procéderont par enquête dans ce dossier, précise le sergent Stephen Tremblay, qui rappelle que la vigilance demeure l’un des éléments clés afin de couper court aux fraudeurs. « La collaboration des citoyens, des commerçants et des institutions financières est essentielle dans la lutte contre ce fléau qui fait perdre des milliers de dollars quotidiennement, principalement à des aînés ou personnes vulnérables », rappelait le sergent Tremblay en entrevue au Vingt55. « Parlez-en à vos proches tout en les informant des différentes stratégies de fraude », ajoute-t-il.

Si vous ou un proche êtes victime de ce genre de fraudeur, les policiers vous invitent à rester prudent et à ne pas courir de risques inutiles tout en collectant, si possible, quelques informations : une description d’un éventuel suspect, le sexe, l’âge approximatif, la couleur de l’habillement et les signes particuliers tels que les tatouages, cicatrices, vêtements ou bijoux.

Pour les véhicules suspects, relevez en premier lieu le numéro d’immatriculation, ainsi que la couleur et la marque, et contactez les policiers en composant le 911, des informations utiles pour les policiers qui pourront ensuite procéder par enquête d’ajouter le porte-parole de la Sûreté du Québec.

Comment se protéger de ce type de fraude téléphonique ou bancaire ?

RACCROCHEZ. Ne cédez pas à la pression ou à la panique. Ces appels, automatisés ou non, sont frauduleux rappel le porte-parole de la Sûreté du Québec en entrevue au Vingt55 qui précise que les policiers, ou représentants gouvernementaux, ou des institutions financières ne communiquent pas avec les citoyens dans le but de leur soutirer des cartes bancaires ou des renseignements financiers.

Dans le doute, retrouvez le numéro de téléphone officiel de l’organisme ou de votre institution bancaire qui vous a contacté, appelez-le et vérifiez la validité de la demande ou de la menace qui vous est adressée.

Ne supposez jamais que le numéro de téléphone sur votre afficheur est exact. Les fraudeurs ont recours à des logiciels ou des applications pour tromper leurs victimes, ajoute le porte-parole de la Sûreté du Québec.