Bien que l’offre de la partie patronale bonifie généralement les salaires, les travailleuses et travailleurs se sont montrés solidaires avec leurs collègues qui occupent la fonction de fromager, artisans du fromage, qui font la renommée de cette fromagerie.

« L’offre salariale de l’employeur ne reconnait en rien le rôle clé que jouent les fromagers, il refuse d’offrir un salaire comparable aux fromageries de taille équivalentes. De plus, l’entreprise investit massivement dans de nouveaux équipements et de nouveaux procédés, ce qui alourdit et complexifie la tâche, et ce, sans jamais le reconnaitre au niveau salarial, c’est une aberration ! » de dire Pascal Bastarache, président du Conseil Central du Cœur du Québec.

Élaine Désautel, trésorière du syndicat, précise que « l’employeur a eu beaucoup de difficultés à recruter des fromagers au cours des dernières années. On comprend mal la décision de ne pas se donner les moyens d’attirer des fromagers ou du moins, garder ceux qui y travaillent, surtout lorsqu’on sait que l’employeur offre des conditions supérieures aux fromagers de ses autres franchises, dont certains gagnent jusqu’à 2,28 $ de l’heure de plus! C’est pour cette raison que nous nous solidarisons et sommes prêts à exercer la grève pour le respect et la reconnaissance de nos fromagers. »