DRUMMONDVILLE
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière de Santé et Services sociaux, Joël Arseneau, @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.
Le Parti québécois s’engage à construire un nouvel hôpital régional à Drummondville et à mettre en place une région sociosanitaire pour le Centre-du-Québec s’il est élu aux prochaines élections. C’est en effet ce qu’ont affirmé Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière de Santé et Services sociaux, Joël Arseneau
Les deux élus du Parti Québécois ont visité ce matin l’hôpital Sainte-Croix et y ont constaté la désuétude de l’infrastructure. Ils ont également rencontré des représentants de la Coalition pour un nouvel hôpital régional à Drummondville.
« Je m’explique mal que la CAQ reconnaisse les problèmes à l’hôpital Sainte-Croix, mais qu’elle se refuse toujours à l’inscrire au Plan québécois des infrastructures (PQI) 2024-2034, affirme le chef du Parti Québécois. J’ai personnellement demandé au ministre de le faire en février dernier et à la lumière de la visite d’aujourd’hui, je suis plus convaincu que jamais qu’il faut construire un nouvel hôpital à vocation régionale. »
« Les installations sont vétustes et inadéquates, ce qui entraîne un enjeu de rétention de personnel. Nous avons constaté les besoins pour Drummondville et pour la région, c’est pourquoi on enjoint le gouvernement d’agir depuis des mois », rappelle le député Joël Arseneau, qui avait visité l’hôpital pour une première fois le 9 février dernier.
Pour une région sociosanitaire au Centre-du-Québec
Messieurs St-Pierre Plamondon et Arseneau ont également pris acte de l’inexistence de plusieurs services de santé à Drummondville et de la délocalisation grandissante des soins spécialisés vers Trois-Rivières. La région connaît pourtant une croissance économique et démographique qui commande une consolidation des services régionaux.
« Le Centre-du-Québec doit être reconnu à la hauteur de son importance et de ses ambitions. Les usagers doivent être en mesure de se faire soigner à proximité de leur domicile et je trouve que pour être cohérents, si on croit qu’il faut construire un hôpital régional, celui-ci doit nécessairement être attaché à une région. C’est pourquoi le Parti Québécois s’engage aujourd’hui envers les citoyens du Centre-du-Québec à mettre sur pied une région sociosanitaire pour leur région, une promesse cavalièrement rompue par la CAQ. Un gouvernement du Parti Québécois posera ce geste fort de décentralisation en matière de soins de santé, qui sera aussi une marque de confiance envers la région et de considération pour les 250 000 centricois », promet enfin le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon.
« Le chantier débuterait dans 10 à 15 ans selon les prévisions actuelles », a mentionné le Chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon. « Chaque année perdue est absolument illogique », rappelle le député. « Il faut que ce dossier soit au-dessus de la pile. Il faut explorer des moyens d’aller plus vite, oui, mais nous ne sommes même pas à l’étape de faire des plans préliminaires, c’est là que le Parti Québécois intervient. Si nous pouvons gagner 2 ans en contactant la CAQ pour budgéter, cela ouvre, une fois que le projet est au PQI, la possibilité de travailler sur les étapes de planification nécessaires à un méga-projet comme celui-ci. C’est ça qui est grave, c’est la perte de temps actuellement et dans l’éventualité où nous n’avons pas eu gain de cause, que ce n’est pas inscrit au budget, nous, non seulement on l’inscrit mais on va voir avec des experts comment dans quelle mesure nous pourrions accélérer ce projet-là », ajoute-t-il.
Une question de coûts, un enjeu important.
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a rappelé en entrevue au Vingt55 l’importance des coûts et des délais. « Plus on avance vite, moins ça coûte cher, a expliqué le chef du Parti Québécois. « C’est le problème que nous avons actuellement dans plusieurs projets au Québec, si nous l’avions fait avec plus d’empressement, les coûts auraient été moindres’, affirme Paul St-Pierre Plamondon. « Avec des coûts estimés à plus de 1,2 milliard, malheureusement, s’il n’est pas inscrit au budget, il n’y a pas d’étude rigoureuse de la valeur du projet qui s’opère » souligne-t-il.
« Tant que nous sommes au neutre, nous avons comme seule certitude que le projet n’avance pas. Ce que nous voulons, c’est qu’au moins ce soit inscrit au budget, de sorte que l’étude des coûts à ce jour commence sérieusement. Nous ne sommes actuellement pas capables de nous baser sur quelque chose pour connaître la valeur du projet.' », ajoute le chef du Parti Québécois en conclusion du point de presse et entrevue au Vingt55
Des engagements et un discours constructif a mentionné le Dr Martin Sanfacon en entrevue au Vingt55, peu de temps après le point de presse.
‘’Une belle proposition et manière de mentionner ce qu’il ferait et ce qu’il proposerait lors des prochaines élections, une belle fraîcheur comme message mentionne le Dr Sanfacon. Reste à voir si ce qui est proposé tiendra et si la fraîcheur du message se maintiendra. ‘’Ça arrive dans mon réfrigérateur et ça arrive aussi en politique que la fraîcheur se perde’’ à imaginer le Dr Sanfacon en entrevue, qui rappelle en effet les besoins importants de l’hôpital, comme l’urgence d’entrer en action rapidement pour le bien commun, tant du personnel de l’hôpital que de la clientèle de la région.
Rappelons que le Parti Québécois a déjà déposé deux motions demandant au gouvernement d’inscrire un nouvel hôpital régional au PQI, les 4 octobre et 7 février derniers. La CAQ avait battu ces dernières.
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.