Initiative verte – 50 000 bébés plantes en vente pour soutenir la recherche et les soins en néonatalogie à travers le Québec!

Initiative verte – 50 000 bébés plantes en vente pour soutenir la recherche et les soins en néonatalogie à travers le Québec!
Mélanie Grégoire, horticultrice et chroniqueuse bien connue du grand public, a lancé, il y a quelques années, une initiative de cœur afin d’amasser des fonds pour la recherche et les soins en néonatalogie @ Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Mélanie Grégoire, horticultrice et chroniqueuse bien connue du grand public, a lancé, il y a quelques années, une initiative de cœur afin d’amasser des fonds pour la recherche et les soins en néonatalogie à travers le Québec : Le mois des bébés plantes, qui se déroule en mars.

Tandis que ce sont plus de 330 000 $ qui ont été amassés pour la cause depuis la première année du projet, Mme Grégoire y va d’un objectif ambitieux, en ce mois de mars 2024, pour la quatrième édition de cette initiative essentielle qui concerne les bébés nés de façon prématurée : 50 000 bébés plantes sont actuellement en vente à travers le Québec au coût de 9,99 $. La moitié de cette somme est remise à la recherche en néonatalogie et l’autre moitié, à l’unité de néonatalogie de la région dans laquelle la plante a été achetée.

Une occasion pour tout le monde d’ajouter un peu de verdure dans la maison et d’assurer une meilleure qualité de vie aux bébés qui naissent prématurément chaque année.

En entrevue téléphonique au Vingt55, Mélanie Grégoire nous a raconté les motivations très personnelles ayant donné lieu à cette initiative, à laquelle s’est jointe l’animatrice Marie-Claude Barrette l’an dernier, à titre d’ambassadrice du projet pour soutenir la cause et la faire connaître.

« De base, c’est une histoire personnelle, c’est notre histoire de famille à nous », raconte Mélanie Grégoire. « Notre fils, Laurent, notre deuxième petit garçon, est arrivé un peu trop tôt, à 30 semaines, alors on a vécu la grande prématurité de près. Il est resté plus de deux mois à l’hôpital. On s’est inquiété pour la santé de notre garçon, à savoir comment il allait grandir », ajoute-t-elle avec émotion. « C’est vraiment ce qui a fait naître le mois des bébés plantes, dans ma tête. En même temps, je sortais mon livre sur les plantes vertes et on dirait que tout ça s’est mêlé dans ma tête! (Rires) J’ai décidé d’utiliser l’espace restant dans mes serres de production pour faire pousser des plantes d’intérieur. J’ai appelé mes amis qui ont des centres jardins pour les convaincre de vendre les plantes afin d’amasser des fonds pour la recherche, parce que c’est la recherche qui a sauvé mon garçon. »

Quant à Marie-Claude Barrette, son association à la cause concerne également une histoire personnelle. Lors de la grossesse de son fils Charles, elle a dû rester alitée pendant quatre mois et demi afin de s’assurer qu’il naisse à terme et en santé.

Mme Grégoire avait-elle l’intention de mettre sur pied ce projet sur une base annuelle, la première année?

« En toute honnêteté, je pensais faire ça un an. Après un an, je me disais que ma dette était payée. Pourquoi sommes-nous encore là, quatre ans plus tard? C’est vraiment à cause des témoignages que j’ai reçus de gens de partout à travers le Québec, qui m’ont interpelée pour me dire qu’on ne parlait pas de ces bébés-là ni de prématurité. Juste d’en entendre parler a fait du bien à beaucoup de gens. C’est pourquoi on donne une voix de plus en plus grande à cette cause chaque année », explique la généreuse horticultrice et initiatrice du projet Le mois des bébés plantes.

Parmi les témoignages reçus, Mme Grégoire parle d’un message de remerciement provenant d’une Fondation du Saguenay–Lac-St-Jean, selon lequel des couvertures chauffantes et des chaises berçantes ont été achetées afin que les mamans puissent bercer leurs enfants dans le confort, comme à la maison.

Les protocoles de soins sont particulièrement serrés, dans les unités de néonatalogie, il faut tout mettre en œuvre pour éviter que les bébés nés prématurément attrapent quelque microbe que ce soit.

Que l’on ait vécu ou non la naissance prématurée d’un enfant, il n’est pas difficile d’imaginer la détresse des parents qui doivent traverser cette épreuve. Ainsi, ce qui représente un petit investissement à arroser de temps en temps peut faire une grande différence dans la vie des familles touchées par cette réalité.

« Ce qui fait qu’on remet tant d’argent, c’est que tout le monde met la main à la pâte », indique Mélanie Grégoire. « Les centres jardins, les gens nous offrent leurs espaces gratuitement et ça mérite d’être souligné. C’est au-delà de moi. Cette campagne a tellement d’amour! On a 50 000 plantes, cette année, et je crois bien qu’il n’y en aura plus à certains endroits, dans les prochains jours! Année après année, ça se vend super bien et les gens cherchent les bébés plantes », conclut l’horticultrice.

Selon Naître et grandir, les naissances prématurées ont considérablement augmenté depuis 25 ans et représentent 8 % des naissances au Québec, soit plus de 6 000 enfants par année. Les hospitalisations de ces bébés prématurés peuvent durer plusieurs semaines. Il va sans dire que les parents peuvent vivre des moments extrêmement difficiles liés à cette période.

Pour trouver un point de vente, consultez ce lien : https://serresstelie.com/mois-des-bebes-plantes

Il est possible de s’en procurer, selon l’information disponible sur le site Web de Mélanie Grégoire, dans tous les IGA du Québec : https://avecmelanie.com/boutique/bebes-plantes/bebes-plantes/

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon