Intimidation, contrôle et menaces de la Ville, c’est tolérance zéro réplique le Vingt55

Intimidation, contrôle et menaces de la Ville, c’est tolérance zéro réplique le Vingt55
Hotel de ville de Drummondville © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le Vingt55 et son photoreporter, Éric Beaupré, ont dû répondre par voie d’avocat à la Ville de Drummondville qui lui a servi une lettre transmise par le contentieux de la Ville le 18 juin 2019 l’accusant, entre autres, d’avoir manqué de professionnalisme et de courtoise à l’endroit d’employés de la ville et d’impartialité.

Alexandre Cusson Maire de Drummondville – Conseil municipal @ Crédit photo Eric Beaupré Vingt55

Dans la même mise en demeure envoyée le 18 juin par courrier recommandé au Vingt55, la Ville accuse le photoreporter du Vingt55 de comportements inappropriés tenus envers des employés de la Ville, et d’avoir manqué à ses devoirs journalistiques dans un texte publié la même journée en lien avec les cols blancs de Drummondville.

Lettre de la ville et réplique du Vingt55

Allégation totalement injustifiée et non fondée, la Ville garde le silence aux demandes servies par l’avocat mandaté par le Vingt55 d’aller au fond des choses.

Dans sa mise en demeure, la Ville de Drummondville indique au journaliste qu’elle ‘’n’entendait pas tolérer un tel comportement et qu’elle réserve tous ses droit et recours contre le reporter et éditeur du Vingt55, Éric Beaupré.’’ Le Vingt55 n’a pas tardé à aller demander des explications au maire de Drummondville, Alexandre Cusson et ses dirigeants, qui ont redirigé l’éditeur et photoreporter vers son ancien directeur de Cabinet, Mathieu Audet.

Celui-ci, lors une rencontre d’une heure, n’a jamais voulu préciser envers qui et dans quelles circonstances le photoreporter et éditeur avait bien pu manquer de respect à des employés de la Ville.

Aucun événement allégué par la Ville n’a été fourni ni à l’éditeur ni à l’avocat mandaté par le Vingt55.

‘’Nous ne voulons pas donner les noms de ces personnes, nous gardons ça à l’interne, avait alors répondu le directeur de cabinet, qui n’a jamais voulu ni même identifier les moments où les accusations et gestes auraient pu être posés’’. Même son de cloche du côté des avocats de la Ville, aucun nom ni moment à fournir. Ce n’est pas une véritable mise en demeure avait alors répondu Mathieu Audet, tout comme l’avocat mais plutôt ‘’une mise en garde’’, avaient-ils répondu face à l’insistance du Vingt55.

Questionné sur les reproches, l’ex-directeur adjoint et adjoint du Maire, a finalement admis pour sa part n’avoir rien à reprocher au Vingt55 ni à son photoreporter, M. Éric Beaupré, lors d’une deuxième rencontre.

Des membres de la Ville questionnés sur l’origine de ces insinuations, des réponses éloquentes

‘’Monsieur Beaupré, en 10 ans, vous n’avez jamais manqué de respect à personne; bien au contraire, ont fait savoir quelques membres de la Ville et proches de l’organisation, tous ont préféré garder l’anonymat craignant de devoir en répondre face à la Ville, enjoignant cependant le Vingt55 à ne pas céder à ce chantage qui, selon eux, n’aurait comme seul objectif de porter ombrage et discréditer le Vingt55.

Deux épisodes de contrôle de l’information auxquels le Vingt55 a refusé de céder.

Le Vingt55 dénonce également des tentatives d’imposer un contrôle sur l’information diffusée dans son média

Dans la même ‘’mise en garde’’ de la Ville, ceux-ci accusent le photoreporter de ne pas avoir donné voix au chapitre à la ville dans un texte publié le 18 juin 2019 sur la négociation des cols blancs. La Ville a accusé le Vingt55 de ne pas avoir donné la réplique au Maire ou de la Ville dans son texte et exigeait une contrepartie et réplique.

Une réalité bien différente, un travail fait dans les règles de l’art

Le photoreporter avait pourtant questionné le directeur des Communications, Thomas Roux, par téléphone sur la situation avant le conseil municipal; réponse qui n’est jamais venue sinon que de dire qu’aucun commentaire ne sera fait autre que celui déjà donné lors d’une première intervention des syndiqués. De plus, le Vingt55 avait minimalement rappelé que les négociations se poursuivaient entre les syndiqués et la Ville.

Modification complaisante et exagérée, le Vingt55 refuse de publier sous sa signature le texte fourni par la Ville

Une lettre et ajout envoyée par l’entremise de Thomas Roux, directeur des Communications, en guise de réponse de la ville, dans des termes complaisants et auxquels le reporter du Vingt55 n’adhérait pas, mais qui avait tout de même été publié, en ajoutant et citant simplement la source soit : selon un responsable des Communications de la Ville.’’

Version et ajout qui n’ont pas satisfait la Ville. Le photoreporter a refusé de cautionner les propos, préférant dire la vérité et offrir une réponse honnête. L’éditeur a retiré l’extrait et la réponse fournis par la ville en ajoutant la réponse qui avait alors été fournie dans un autre média.

Un deuxième événement, le Vingt55 refuse de céder

Un appel personnel du nouveau directeur du Cabinet, Tristan Deslauriers, dans un autre dossier, l’éditeur refuse de céder aux demandes de modification de texte.

Un texte publié à la suite du conseil municipal le 17 juin dernier annonçant la fin des activités de l’école de pilotage, une demande de modification de texte afin de favoriser les ententes commerciales et négociations entre les parties enjoignant le Vingt55 à revoir et reformuler le titre. ‘’Il serait fortement apprécié, M. Beaupré, que vous modifiez le titre de votre texte afin de favoriser nos discussions avec Select-Aviation en mentionnant que nous ‘’relocaliserons’’ l’école de pilotage. L’article précisait l’annonce de la fermeture, tel que spécifié à ce moment par le maire, Alexandre Cusson, lors du conseil municipal.

L’éditeur dénonce les comportements et insinuations de la Ville et tentatives de contrôle de certains échanges préférant rendre public les agissements et accusations de la Ville à son endroit, soutenant que le Vingt55 offre une information indépendante et intègre et que les agissements de tout représentant du Vingt55 se doivent d’être irréprochables, n’acceptant aucune pression, contrôle ni gestes d’intimidation et répondra toujours publiquement de pareille accusation ou insinuation.

La Rédaction
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