Pornographie juvénile : 30 mois de pénitencier pour le Drummondvillois Pierre Aziz

Pornographie juvénile : 30 mois de pénitencier pour le Drummondvillois Pierre Aziz
Pornographie juvénile : 30 mois de pénitencier pour le Drummondvillois Pierre Aziz @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

L’honorable juge Marie Josée Ménard a rendu sentence dans le dossier du Drummondvillois Pierre Aziz., le Drummondvillois s’est vu impose une sentence d’emprisonnement fédérale en lien avec les accusations de possession, d’accession et de distribution de pornographie juvénile.

Pornographie juvénile, 30 mois de pénitencier pour le Drummondvillois Pierre Aziz @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

La prévue recueillies par l’équipe de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond, ainsi que par les enquêteurs de la division de la Sûreté du Québec sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet, ont permis de remonter jusqu’aux matériels informatiques de l’accusé.

Les dossiers et les preuves soumis par la procureure de la Couronne, Me Vicky Samits, ont conduit aux accusations portées contre le Drummondvillois Pierre Aziz en matière de pornographie juvénile.

Le Drummondvillois Pierre Aziz a reconnu sa culpabilité pour des infractions commises entre le 18 avril 2019 et le 30 juin 2020. L’enquête et les preuves ont démontré que l’accusé était en possession de pornographie juvénile et qu’il en a également effectué la distribution au cours de cette même période.

Des images et photos sexuellement explicites, essentiellement des jeunes filles entre 8 et 12 ans nues, se masturbant ou subissant des sévices sexuels par des hommes, ont été déposées en preuve », ont été déposé en preuve.

La procureure de la couronne Me Vichy Smith avait lors des repressentions sur sentence rappelé la gravité non seulement de l’accession et de la possession, mais également de la distribution d’images de pornographie juvénile sur le Net dans « des échanges de fichiers qui nourrissent le phénomène grandissant de la pornographie juvénile et qui font de très nombreuses jeunes victimes ».

En effet, des aveux incriminants, l’accusé a également admis aux enquêteurs que lors d’échanges avec de jeunes filles de moins de 12 ans, plusieurs avaient mentionné être nues dans leur lit. L’accusé aurait alors demandé des photos d’elles nues « pour le prouver, par curiosité », images étaient par la suite repartagées et échangées sur les réseaux sociaux par l’accusé, selon ce qui a été mis en preuve.

L’accusé a également admis avoir été sur un site sur une période de cinq ans. Un Aziz et avoir été en possession de nombreuses autres images sexuellement explicites et dégradantes obtenues sous forme de série de photos, mettant en évidence de jeunes filles dans des positions ou relations sexuelles dégradantes.

Le rapport pré-sentenciel et sexologique évoque un risque de récidive présent chez l’accusé, qui se déresponsabilise de ses gestes et banalise la gravité des accusations. Le rapport évoque la nécessité d’un suivi afin de traiter les déviances de l’accusé, ce qu’a d’ailleurs rappelée l’honorable juge Ménard lors de l’imposition de la sentence rappelant également la déresponsabilisation, la longue période des infractions reprochées, la nature même des fichiers et le nombre important de fichiers en accession, tout comme en distribution.

« Nous parlons ici d’atteinte à l’intégrité sexuelle de jeunes filles. L’accusé a participé à la création de contenu de pornographie juvénile. La consommation et distribution aura été interrompue non par une prise de conscience des gestes et déviances, mais par l’arrestation de l’accusé qui minimise toujours les gestes et conséquences de la possession et distribution de pornographie juvénile ».

https://calacs-lapasserelle.org/

C’est dans un jugement d’une vingtaine de pages que l’honorable juge Marie Josée Ménard a rendu sa décision et imposé la sentence de 30 mois suggérée par la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith.

La pornographie juvénile est un fléau grave, avait fait valoir la procureure de la Couronne lors des représentations sur la peine. Derrière chaque photo et vidéo, il y a une jeune victime innocente, a souligné l’honorable juge Ménard, qui n’a pas hésité à rappeler la gravité des infractions en matière de pornographie juvénile reprochées à Pierre Aziz.

L’acquisition et la possession alimentent ce fléau important. Les jeunes victimes, souvent de jeunes enfants voire des bébés, sont victimes d’agressions sexuelles. Les enfants, qu’ils soient des filles ou des garçons, qui apparaissent sur ces images, fichiers et vidéos, sont de véritables victimes. Il est crucial d’envoyer un message clair sur la gravité de ces infractions et des gestes reprochés. Les conséquences et les peines doivent refléter le fait que notre société ne peut tolérer ces abus envers nos enfants.

Sans demande, il n’y aurait pas de victimes. Ceux qui consomment de la pornographie juvénile contribuent à l’offre et à la demande, qui se multiplie à travers les réseaux sociaux et les sites web.

L’imposition et l’individualisation des peines constituent une occasion de dénoncer de tels crimes et infractions, a réitéré la magistrate, en se basant sur les représentations de la procureure de la Couronne.

L’accusé Pierre Aziz est actuellement détenu et purgera une peine d’emprisonnement fédérale de 30 mois. En plus de voir son nom enregistré au registre des délinquants sexuels, l’accusé se voit imposer une kyrielle de conditions et d’interdictions liées à l’utilisation des réseaux sociaux et des ordinateurs. De plus, il sera soumis à une période de probation et à un suivi à la fin de sa peine.

Pornographie juvénile, 30 mois de pénitencier pour le Drummondvillois Pierre Aziz @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

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Éric Beaupré
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