La gestion du transport en commun n’est pas une mission de l’État québécois

La gestion du transport en commun n’est pas une mission de l’État québécois
Transport en commun Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, est d’avis que la responsabilité d’éponger les déficits astronomiques des sociétés de transport en commun, année après année, ne revient pas au gouvernement du Québec.

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Après avoir affirmé que « L’État n’a pas à gérer le transport collectif » et avoir vu le premier ministre François Legault prendre la défense de la ministre des Transports Geneviève Guilbault, qui a déclaré mercredi dernier « Chacun gère sa fougère », la ministre Geneviève Guilbault a soulevé un tollé auprès de nombreux élus de la province, alors que certains dénoncent qu’il est apparemment plus facile pour les maires de quémander à Québec que de faire le ménage de leurs dépenses, comme l’a également affirmé le premier ministre François Legault.

« Je ne suis pas un fan de la CAQ, ni de Geneviève Guilbault. Je les critique même pratiquement tous les jours. Cela étant dit, dans le dossier du transport en commun, madame Guilbault a raison », souligne le chef conservateur.

Le transport en commun est un service essentiel pour les citoyens, mais il est important de responsabiliser les administrations municipales pour qu’elles en assurent une gestion responsable et efficiente. « C’est absurde que des maires et mairesses soient incapables de gérer les finances, et qu’après ils se tournent vers le gouvernement pour mendier plus d’argent », dit Éric Duhaime.

Hier, le chef du Parti conservateur du Québec a rencontré les représentants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) afin de présenter sa proposition de mobilité pour la région de Québec. Cette vision inclut un 3e lien autoroutier à la hauteur de l’Île d’Orléans, mais pas d’un tramway.

«  Les quatre partis politiques représentés à l’Assemblée nationale s’entendent entre eux contre un 3e lien et pour un tramway, mais ils sont déconnectés de l’opinion de plus des deux tiers des citoyens sur ces enjeux », a-t-il ajouté.

Éric Beaupré
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