L’AQDR salue l’ouverture à la prise en charge de patients en première ligne pas les infirmières praticiennes spécialisées

L’AQDR salue l’ouverture à la prise en charge de patients en première ligne pas les infirmières praticiennes spécialisées
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le ministre de la Santé Christian Dubé a annoncé hier une nouvelle mesure afin que les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) du Québec puissent prendre en charge des patients en première ligne. L’AQDR accueille favorablement ce changement et encourage fortement le gouvernement à poursuivre dans la même direction pour l’ensemble du système de santé.

« Le système de santé actuel est alourdi par une trop grande dépendance à une catégorie limitée de professionnels, les médecins », a déclaré Pierre Lynch, président de l’AQDR. « On ne peut pas remplacer les médecins, mais il y a moyen de répartir la tâche lorsque des professionnelles de la santé, comme les IPS, sont amplement capables de le faire. Pour l’AQDR, c’est une avancée qui doit faire des petits. »

En effet, l’association milite pour un meilleur accès aux soins de première ligne, ainsi que pour un véritable virage vers le maintien à domicile. Or, alors que la main-d’œuvre se fait rare dans tous les secteurs de l’économie, l’interdisciplinarité et l’implication de toute un éventail de professionnels de la santé seront nécessaires afin de pouvoir offrir des services adéquats à la population vieillissante.

« Les progrès doivent se poursuivre, et ce, à un rythme plus important », souligne M. Lynch. « On ne peut pas poursuivre dans une logique de chasse gardée : la santé des gens, c’est trop important et cela doit demeurer la priorité numéro un. La mesure annoncée hier me porte à croire qu’il y a de l’espoir que bientôt, de nouveaux partages de responsabilités pourraient être annoncés. »

Un soutien externe important devrait être annoncé prochainement par le ministre de la Santé, ainsi que des mesures transitoires significatives aux urgences de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville.

Le Vingt55 a appris que le ministre pourrait annoncer l’avancement du projet de l’hôpital avant la fin de son mandat actuel, et ce, dès sa prochaine visite.

De plus, des mesures transitoires pourraient être envisagées pour alléger les urgences de l’Hôpital Sainte-Croix. Ces mesures offriraient une aide supplémentaire aussi bien pour le personnel médical et hospitalier que pour les patients.

Bien que rien ne soit encore confirmé, il se pourrait que de nouvelles installations soient établies dans les locaux vacants laissés par la clinique de vaccination Covid, récemment déplacée.

Toujours selon les informations obtenues par Le Vingt55 et annoncées le 25 mars dernier, et qui devraient être confirmés prochainement par le cabinet du ministre de la Santé, ces locaux pourraient donc accueillir une clinique pour les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) à Drummondville.

Les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) jouent un rôle crucial dans l’élaboration et l’évaluation des soins médicaux et infirmiers, en plus de collaborer au développement des programmes de formation pour le personnel infirmier. Elles peuvent également exercer des activités habituellement réservées aux médecins, telles que la prescription de médicaments et d’examens diagnostiques, ainsi que la prescription de traitements médicaux.

L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) a pour mission la défense collective des droits économiques, politiques, sociaux et culturels des personnes à la retraite et à la préretraite. Elle porte leur voix sur la place publique, représente leurs droits et agit comme moteur de changement pour l’amélioration de leur qualité de vie. L’AQDR représente plus de 30 000 membres regroupés en 38 sections locales, partout au Québec.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon