Québec annonce des investissements pour la restauration et la création de milieux humides et hydriques au Centre-du-Québec

Québec annonce des investissements pour la restauration et la création de milieux humides et hydriques au Centre-du-Québec
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’est ce qu’a annoncé ce jeudi le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, au nom du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette.

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et  Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Les cinq projets, sélectionnés dans le cadre du volet 1 du programme, visent la réalisation d’études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques.

Les projets financés dans la région sont les suivants :

Démantèlement de digue : restauration des fonctions hydrologiques et biologiques pour un cours d’eau aux Saints-Martyrs-Canadiens, par Énergie de Vie internationale inc. (20 000 $);

Emprise vivante à Drummondville, par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (19 217 $).

Étude de préfaisabilité de la restauration des milieux hydriques dans l’habitat de la salamandre pourpre à Drummondville, par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (19 972 $);

Renaturalisation de la rivière du Moulin à Bécancour, par la Société des Amis du Moulin Michel inc. (20 000 $);

Renaturalisation des milieux humides et hydriques du ruisseau du Castor Noir à Drummondville, par la Ville de Drummondville (19 786 $);

« Tous les projets sélectionnés visent la réalisation d’études préalables à des projets de restauration ou de création de milieux humides et hydriques. J’ai bon espoir que ces études puissent toutes mener à des réalisations concrètes qui feront une différence pour la conservation de notre biodiversité et pour le bien-être des citoyens du Centre-du-Québec. » André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec 

« Drummondville a à cœur la conservation de ses milieux humides et hydriques. Les projets soumis par la Ville de Drummondville et par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec le démontrent bien. J’espère que ces derniers pourront se concrétiser rapidement à la suite des études préalables et que tous les citoyens de Drummondville pourront en bénéficier. » Sébastien Schneeberger, député de Drummond-Bois-Francs

« La conservation de nos milieux humides et hydriques est au cœur de nos priorités. Cela passe bien évidemment par la protection et l’utilisation durable, mais également par la restauration et la création de ces milieux. Le Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques permettra, à terme, de restaurer des milieux humides et hydriques altérés et d’en créer de nouveaux, ce qui sera bénéfique pour tous. Ces écosystèmes nous offrent de nombreux bienfaits, comme ceux d’atténuer les crues lors d’inondations ou de protéger la qualité de notre eau en alimentant les nappes souterraines. » Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Je suis heureux de constater que deux projets ont été sélectionnés dans ma circonscription. Merci aux initiateurs de projets, soit Énergie de Vie internationale inc. et la Société des Amis du Moulin Michel inc., d’avoir soumis leurs projets et de vouloir faire une différence pour les milieux humides et hydriques de notre coin. »  Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour

En résumé

Le Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques vise à restaurer des milieux humides et hydriques ou à en créer de nouveaux pour compenser les pertes qui n’ont pu être évitées. Il encourage, du même coup, le développement de l’expertise québécoise dans le domaine.

Depuis le lancement du programme (premier et deuxième appel à projets), 528 883 $ ont été versés pour soutenir la réalisation d’études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques (volet 1), et 2 431 984 $ ont été octroyés afin de soutenir la réalisation de tels projets (volet 2). Pour le volet 1, les projets doivent être réalisés un an après la signature de la convention, tandis que, pour le volet 2, ce délai est de trois ans.

Pour ce troisième appel à projets, 278 884 $ ont été versés dans différentes régions du Québec pour des projets visant à soutenir la réalisation d’études de préfaisabilité de projets de restauration et de création de milieux humides et hydriques (volet 1), et 34 360 $ ont été octroyés afin de soutenir la réalisation de tels projets (volet 2).

En février dernier, le gouvernement du Québec a annoncé une révision de son Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques afin de permettre le dépôt de projets en continu jusqu’au 31 mars 2025. Il a par ailleurs assoupli les critères du programme, pour permettre un accès élargi à l’enveloppe disponible de 113 millions de dollars via son Fonds de protection de l’environnement et du domaine hydrique de l’État.

La mise en œuvre du programme constitue l’une des obligations fixées dans la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et favorisant une meilleure gouvernance de l’eau et des milieux associés.

Ce programme contribue aussi à l’atteinte de l’une des cibles de la Stratégie québécoise de l’eau 2018-2030, soit celle visant à conserver et à restaurer les milieux aquatiques.

Rappelons qu’on demande aux promoteurs d’éviter ces milieux sensibles et de favoriser les projets dont les impacts sont les plus minimes possible. Des mesures de compensation sont prévues lorsqu’il n’est pas possible d’éviter de leur porter atteinte. Prenant généralement la forme de contributions financières, ces compensations sont calculées en considérant les particularités régionales du territoire concerné, l’état initial des milieux affectés, l’impact du projet sur ceux-ci et la superficie affectée.

Éric Beaupré
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