DRUMMONDVILLE
La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Mme Sonia Bélanger, et le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, ont confirmé cette décision. Conformément à la loi, ces nouvelles dispositions répondent à une recommandation clé de la Commission spéciale sur l’évolution de la loi, garantissant que les personnes dans l’incapacité de consentir peuvent exprimer à l’avance leur volonté d’obtenir l’aide médicale à mourir.
Une mesure encadrée par la loi
Cette loi, adoptée par l’Assemblée nationale, prévoit un cadre strict afin de garantir que les demandes anticipées respectent les conditions légales en place. Le ministre de la Justice, M. Jolin-Barrette, a précisé que le Directeur des poursuites criminelles et pénales devra tenir compte de ce consensus québécois lors de l’examen de tout dossier en lien avec l’aide médicale à mourir.
« Notre Loi concernant les soins de fin de vie comprend des balises strictes et assure un encadrement rigoureux pour les personnes qui souhaitent formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir explique Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé. Je suis fière aujourd’hui d’aller de l’avant; je m’étais engagée auprès des Québécoises et des Québécois à tout mettre en œuvre pour que cette disposition soit adoptée rapidement. Le Québec fait encore figure de leader dans ce domaine en prenant les moyens nécessaires pour faire respecter le droit des patients de mourir dans la dignité. »
« La question des demandes anticipées d’aide médicale à mourir fait largement consensus au Québec. Le gouvernement prend les moyens nécessaires pour assurer le respect des choix collectifs de la nation québécoise et permettre l’entrée en vigueur des dispositions de la Loi concernant les soins de fin de vie dûment adoptée par l’Assemblée nationale du Québec » d’ajouter Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec.