Tout est mis en œuvre afin de limiter les impacts que cette grève pourrait avoir sur le déroulement des activités et sur les clients, assure la direction de chez Planchers Mercier à Drummondville.

« Nous avons toujours été ouverts au dialogue et à la négociation, et nous continuerons à travailler en ce sens pour résoudre les problématiques soulevées par nos employés et arriver à un accord. Nous restons engagés à garantir le bien-être de tous nos employés tout en assurant la pérennité de Planchers Mercier », mentionne Geneviève Mailhot, directrice des ressources humaines chez Planchers Mercier.

Du côté des employés, M. Chauvette mentionne que ces derniers ont eu plusieurs rencontres et assemblées. Les offres ont été refusées à plus de 96% par les employés, nous sommes retournés en négociations et devant des échanges peu fructueux, un vote de grève a été approuvé à 96,3% par les employés, explique en entrevue M. Richard Chauvette, président du Syndicat rencontré par le Vingt55 avec une 10^e d’employé devant l’entreprise située sur la rue Rocheleau

Ce sont 69 syndiqués de chez Planchers Mercier de Drummondville qui ont débuté cette grève générale illimitée ce matin, la première pour l’entreprise qui demeure ouverte au dialogue, confirme la direction. L’un des principaux enjeux est au niveau salarial, précise M. Richard Chauvette en entrevue au Vingt55.

Le marché du travail et le contexte économique, ainsi que des hausses de salaire avoisinant les 3,00 $/h à 3,10 $/h pour être plus précis, ont été enregistré par les employés jusqu’en 2018, mentionne M. Chauvette. Une hausse qui est maintenant jugée insuffisante, affirme le représentant de la FTQ

Devant d’autres tentatives de négociation qui ont échoué, précise M. Chauvette, nous en sommes arrivés là. Il nous reste bien sûr l’étape de conciliation qui, espérons-le, permettra d’aboutir à une entente négociée. «Nous espérons parvenir à un règlement avec l’employeur», ajoute M. Chauvette, en entrevue au Vingt55.