DRUMMONDVILLE
« Nos membres se sont prononcées, elles veulent être considérées, respectées, tout en ayant de meilleures conditions de travail. explique la présidente de la FIQ, Julie Bouchard. Bien qu’elles sachent qu’une convention collective ne peut régler tous les problèmes du réseau public de santé, elles ont perdu confiance envers le gouvernement, leurs gestionnaires. Nous appelons les dirigeants à les écouter et à amener à la table des solutions qui vont réellement améliorer le quotidien de nos membres et reconnaître leur expertise ainsi que les spécificités de leur travail » affirme Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
Le temps est maintenant à la réflexion et à la consultation des instances démocratiques de la FIQ, afin de faire le point avec elles et décider de la suite des choses.
« Ce vote veut dire trois choses : nos membres sont déterminées à voir leurs conditions de travail s’améliorer. Elles jugent qu’elles ont fait les frais depuis trop longtemps d’un réseau de la santé complètement désorganisé. Elles veulent rompre avec la culture d’en faire plus avec moins et obtenir une pleine reconnaissance de la valeur de leur travail et de leur expertise. C’est un message fort qu’elles envoient au gouvernement » ajoute madame Bouchard.
La FIQ continuera également de surveiller le déploiement, dans les prochains mois, de l’agence Santé Québec, qui changera fondamentalement le fonctionnement du réseau. C’est dans cette conjoncture que les négociations reprendront. « Nous sommes prêtes à nous retrousser les manches. Il en va de la santé de nos membres, de celle de la population, ainsi que de celle du réseau public de santé » de renchérir la présidente de la FIQ, Julie Bouchard