Les membres du SFPQ en colère débarquent au conseil général de la CAQ pour exprimer leur ras-le-bol et se faire entendre

Les membres du SFPQ en colère débarquent au conseil général de la CAQ pour exprimer leur ras-le-bol et se faire entendre
à Drummondville. Le SFPQ a affrété des autobus à travers la province afin de permettre à ses membres de venir exprimer leur ras-le-bol aux congressistes de la formation politique @ Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Plusieurs centaines de membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dont ceux de Drummondville, ont manifesté bruyamment lors du Conseil général de la Coalition Avenir Québec (CAQ). À Drummondville, le SFPQ a affrété des autobus à travers la province afin de permettre à ses membres de venir exprimer leur ras-le-bol aux congressistes de la formation politique.

À Drummondville, comme dans plusieurs régions, le SFPQ a affrété des autobus afin de permettre à ses membres de se rendre à Saint-Hyacinthe pour exprimer leur ras-le-bol aux congressistes de la formation politique. © Tous droits réservés
Lors de la manifestation qui se tient à Saint-Hyacinthe, Michel Girard, vice-président responsable de la mobilisation au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), a exprimé la frustration des membres envers le gouvernement de la CAQ. « Nos membres, issus de la fonction publique québécoise, sont en colère contre le gouvernement de la CAQ. Il empêche toute avancée significative à la table de négociation depuis des mois. Nos demandes sont pourtant raisonnables : des conditions salariales équitables tenant compte des offres aux autres groupes de syndiqués du secteur public, ainsi que du marché de l’emploi et de l’inflation. »

Depuis plus d’un an, le SFPQ propose au gouvernement des solutions pour pallier les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui affectent les services publics. Récemment, les délais dans les palais de justice, atteignant un point de rupture, ont fait les manchettes.

Christian Daigle, président général du SFPQ, a critiqué l’attitude du gouvernement : « En refusant de reconnaître la nécessité de valoriser les emplois de la fonction publique, ce gouvernement montre qu’il est déconnecté de la réalité du marché du travail. Il n’arrive plus à rivaliser avec de nombreux employeurs, y compris dans les secteurs privé, municipal et fédéral, qui offrent des salaires plus élevés pour des tâches similaires. Les citoyens doivent se demander si la CAQ sera capable de maintenir les services gouvernementaux offerts à la population.»

La négociation en cours concerne le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant principalement des emplois de bureau et de techniciens dans les ministères et organismes québécois. Cette convention est échue depuis le 1er avril 2020.

 

À Drummondville, comme dans plusieurs régions, le SFPQ a affrété des autobus afin de permettre à ses membres de se rendre à Saint-Hyacinthe pour exprimer leur ras-le-bol aux congressistes de la formation politique. © Tous droits réservés
Éric Beaupré
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