L’OIIQ renonce à exiger un baccalauréat pour la délivrance de ses permis de pratique aux futurs infirmiers et infirmières

L’OIIQ renonce à exiger un baccalauréat pour la délivrance de ses permis de pratique aux futurs infirmiers et infirmières
Infirmière Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La Fédération des cégeps se réjouit de la récente volte-face de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) qui renonce, pour une période indéterminée, à exiger un baccalauréat pour délivrer ses permis de pratique aux futurs infirmiers et infirmières, et à utiliser l’examen américain NCLEX-RN.

« Après deux années un peu chaotiques, notamment avec les taux élevés d’échec à son examen, l’OIIQ entend enfin raison et ne réclame plus que seules les personnes diplômées de l’université puissent exercer la profession infirmière. Une rétractation très encourageante, surtout dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre que l’on connaît actuellement. Une chose est sûre : la formation technique en Soins infirmiers dispensée au niveau collégial permet de former adéquatement des infirmiers et des infirmières dans 46 cégeps partout au Québec. Nos jeunes peuvent s’inscrire au DEC en toute confiance en sachant qu’ils pourront exercer la profession d’infirmière à laquelle ils aspirent », a indiqué M. Bernard Tremblay, président-directeur la Fédération des cégeps.

Rejet de l’examen américain NCLEX-RN

La Fédération accueille également avec satisfaction la décision de l’OIIQ de suspendre son projet d’utiliser l’examen américain NCLEX-RN.

Le prochain examen, prévu le 26 mars prochain, sera ouvert à toutes les personnes candidates à l’exercice de la profession infirmière (CEPI). De plus, le nombre d’essais à l’examen ne sera par ailleurs plus limité, ce qui représente une excellente nouvelle.

« Depuis que l’Office des professions du Québec a demandé à l’OIIQ de réviser ses examens d’admission effectués depuis septembre 2022 et mandaté l’ex-protectrice du citoyen, Mme Marie Rinfret, pour l’accompagner, on peut enfin espérer un virage positif et ainsi voir le niveau d’effectif infirmier, à son plus bas en dix ans, se rétablir. Les besoins sont criants dans le réseau de la santé et des services sociaux », a renchéri M. Tremblay.

Après toutes les années de dénigrement de la formation collégiale en soins infirmiers, la Fédération lance un appel au ministre de la Santé, M. Christian Dubé, afin de mettre en place une campagne de promotion du DEC en Soins infirmiers. Il importe de rétablir avec un sentiment d’urgence la réputation de cette formation technique accessible et plus que jamais nécessaire.

Éric Beaupré
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