L’orgaste : oui, oui, vous avez bien lu, ce n’est pas l’orgasme … Oser en parler, la chronique du CALACS La Passerelle

L’orgaste : oui, oui, vous avez bien lu, ce n’est pas l’orgasme … Oser en parler, la chronique du CALACS La Passerelle
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DRUMMONDVILLE

L’orgaste est un phénomène assez méconnu. La preuve; vous avez sûrement relu le titre plus d’une fois pour être certains d’avoir bien lu. Mais qu’est-ce que l’orgaste? C’est un réflexe physiologique du corps lorsqu’il est stimulé sexuellement. C’est incontrôlable. C’est une décharge physique sans aucun lien avec le plaisir. On le mélange souvent avec l’orgasme.
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Orgasme vs orgaste : la différence.

L’orgasme est un moment de plaisir intense causé par une grande excitation sexuelle physique et/ou mentale. Lors d’un orgasme, il y a présence de touchers et/ou de pensées agréables. La différence entre l’orgasme et l’orgaste se situe vraiment dans la notion de plaisir et d’excitation sexuelle. Lors d’un orgasme, il y a présence de plaisir et d’excitation et lors d’un orgaste il y a absence de plaisir et d’excitation. Il faut voir l’orgaste comme un réflexe. C’est un peu comme lorsque l’on a la chair de poule lorsqu’il fait froid. Le corps réagit sans que l’on ait du pouvoir sur sa réaction. Lorsque les parties génitales sont stimulées, il est possible que notre corps réagisse. Cependant, cela ne veut pas dire que nous éprouvons du plaisir ou que nous sommes consentant.es.

L’impact de l’orgaste sur les survivant.e.s d’agression sexuelle.

Lors d’une agression sexuelle, il n’est pas rare que le corps de la victime réagisse sous la stimulation de l’agresseur. Parfois, la victime peut lubrifier, être en érection et même sentir une décharge d’énergie semblable à un orgasme. C’est un réflexe normal. Cependant, les victimes qui ont senti leur corps réagir vont souvent se sentir coupables. Elles vont sentir que c’est leur faute, qu’elles voulaient sûrement avoir des rapports sexuels ou que leur corps les a trahies. Il n’est pas rare que l’agresseur manipule la victime en la culpabilisant vis-à-vis ses réactions physiques.

Il faut se rappeler qu’une réaction réflexe n’est pas un consentement. On ne devrait pas avoir honte d’avoir des réactions humaines. Souvent, les victimes qui ont eu une réaction physiologique ne vont pas oser aller chercher de l’aide. Elles ont trop honte et craignent de ne pas être crues, de se faire remettre en question.

Au CALACS on vous croit,

Élisabeth-Anne Mailloux, 

Intervenante, CALACS La Passerelle

 

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