Mobilisation : le Front commun dans la rue ce matin pour être entendu, des négociations sérieuses sinon ce sera la grève générale illimitée

Mobilisation : le Front commun dans la rue ce matin pour être entendu, des négociations sérieuses sinon ce sera la grève générale illimitée
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’est parti pour la deuxième série de journées de grève du Front commun du secteur public, qui a débuté à minuit. Le Front commun représente 420 000 travailleurs qui sont arrivés très tôt sur les lignes de piquetage à Drummondville, comme partout dans la province, afin de faire entendre leurs revendications et de livrer un message, dénonçant selon les membres le peu de sérieux de la ministre Lebel à ouvrir son agenda pour arriver à des négociations.

Le Front commun dans la rue ce matin pour être entendu, demandant des négociations sérieuses @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le Vingt55 est allé ce matin à la rencontre des différents membres du Front Commun en Grève à Drummondville afin de recueillir leurs commentaires, alors que ceux-ci sont massivement sortis dans les rues pour soutenir le mouvement qui a pris de l’ampleur à la grandeur de la province. Les quelques centaines de membres en grève s’étaient donné rendez-vous à différents points de la ville afin de manifester bruyamment leur mécontentement face à la tournure des négociations du gouvernement Legault et de la ministre Sonia Lebel.

Le Front commun représente la majorité des enseignants et enseignantes du Québec, ainsi que les préposés aux bénéficiaires et les employés de soutien, tant en santé que dans l’éducation. Ils sont sortis dans les rues par centaines à Drummondville pour être entendus. Les techniciens et techniciennes, également présents dans les établissements et réseaux de la santé et des services sociaux, font planer le spectre d’un mandat de grève qui pourrait aller jusqu’à la grève illimitée, déclenchée dès le mois de décembre.

Aux trois journées de grève du Front commun (mardi, mercredi et jeudi), s’ajouteront deux journées de débrayage de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) (jeudi et vendredi).

Audrey Blair, Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Drummondville. Mme Carolyn Genge, enseignante Cégep de Drummondville @ Entrevue vidéo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Pour le moment, les services essentiels sont maintenus dans le secteur de la santé et des services sociaux, tandis que dans le milieu de l’éducation et des établissements collégiaux, les élèves et les parents doivent composer avec l’absence des enseignants et enseignantes. Ces derniers demandent au gouvernement Legault et à la ministre Lebel d’entamer des négociations sérieuses afin de régler et de répondre aux demandes des membres du Front Commun, qui n’ont visiblement pas dit leur dernier mot, comme le mentionnent de nombreux membres sur les différents points de grève à Drummondville.

Des marches autour du cégep de Drummondville ont également été prévues par les membres en grève du milieu de l’éducation, qui procèdent à des rotations aux heures avant midi.

En plus des augmentations de salaire, les revendications des membres touchent essentiellement les heures supplémentaires, la conciliation travail-famille et une entente équitable sur le pourcentage et le rattrapage salarial alloués aux travailleurs et travailleuses de la santé et de l’éducation, entre autres.

Début d’une grève de trois jours en Mauricie et au Centre-du-Québec

Les travailleuses et travailleurs des réseaux publics de Drummondville manifesteront aussi demain 22 novembre confirme M. Guy Veillette, président
Syndicat de l’enseignement de la région de Drummondville

Le Front commun dans la rue ce matin pour être entendu, demandant des négociations sérieuses @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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