Pornographie juvénile et agressions sexuelles sur un enfant : Yan Laliberté plaide coupable au palais de justice de Drummondville

Pornographie juvénile et agressions sexuelles sur un enfant : Yan Laliberté plaide coupable au palais de justice de Drummondville
Pornographie juvénile et agressions sexuelles Yan Laliberté a plaidé coupable au palais de justice de Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés

DRUMMONDVILLE

Le Drummondvillois Yan Laliberté a plaidé coupable, aujourd’hui, au palais de justice de Drummondville, à des chefs de contacts et d’agressions sexuelles sur un enfant et d’avoir accédé et possédé de la pornographie juvénile. 

Yan Laliberté a plaidé coupable au palais de justice de Drummondville @ Crédit vidéo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Les événements troublants reprochés à l’accusé ont été révélés devant le tribunal aujourd’hui alors que l’accusé a choisi d’enregistrer des plaidoyers de culpabilité aux différents chefs d’accusation.

Selon les faits relatés par le procureur de la couronne Jean-Phillipe Garneau, l’accusé a, sur une période de six mois, caressé le corps de l’enfant et commis des agressions sexuelles, allant jusqu’à l’éjaculation sur le corps de l’enfant en très bas âge.

Une dizaine d’événements à caractère sexuel sur une période de six mois

La dénonciation des agressions sexuelles a conduit les enquêteurs à un nombre imposant de fichiers de pornographie juvénile. Les aveux du Drummondvillois, lors de son arrestation et de la dénonciation des agressions sexuelles commises sur un enfant en très bas âge, ont permis aux policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond et aux enquêteurs de mettre la main sur le matériel informatique de l’accusé à son domicile.

L’analyse des fichiers a permis aux enquêteurs de découvrir 1552 graphiques de pornographie juvénile exposant les parties intimes ou les relations sexuelles d’enfants âgés de 5 à 16 ans. Les policiers ont également saisi un disque dur contenant 3288 graphiques et images de pornographie juvénile montrant des enfants, cette fois âgés de 3 à 16 ans. 125 autres fichiers de même nature, de type hantai, ont été retrouvés, montrant de jeunes filles âgées de 3 à 16 ans.

L’accusé signe des aveux et enregistre des plaidoyers de culpabilité

Devant la preuve et les documents présentés par le procureur de la couronne, Jean-Philippe Garneau, aujourd’hui, l’accusé a signé une déclaration et a plaidé coupable à deux des 4 chefs d’accusation,. L’honorable juge Marie-Josée Ménard n’a pas hésité ni tardé à déclarer l’accusé coupable des infractions tel qu’amendé lors de la brève comparution. L’accusé évite un procès à la jeune victime en enregistrant un plaidoyer de culpabilité.

La juge Ménard a ordonné la confection d’un rapport présentenciel ainsi qu’un rapport sexologique, qui seront remis au tribunal lors des représentations sur sentence. Après avoir enregistré les plaidoyers de culpabilité, l’honorable juge Ménard a rappelé à l’accusé qu’il devra vivre avec les déclarations et les gestes qu’il a commis.

Yan Laliberté a plaidé coupable au palais de justice de Drummondville en présence de son avocat, Me Mike Junior Boudreau @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés

« Vous allez vivre avec votre déclaration et les gestes que vous avez commis, comprenez que c’est clair. »

La juge prendra en compte, dans l’imposition de la sentence, la gravité des gestes, la répétition et le caractère intrusif des gestes et agressions, ainsi que les conséquences pour l’enfant. L’honorable juge Ménard a également rappelé, en s’adressant directement à l’accusé :

« Il en va de même pour votre consommation de pornographie juvénile », a ajouté la magistrate, « de l’ampleur de votre consommation, des fichiers de pornographie juvénile, de la nature des fichiers et de la récurrence de la nature des fichiers retrouvés en votre possession. Vous faites face à une lourde peine d’emprisonnement », n’a pas hésité à affirmer l’honorable juge Marie-Josée Ménard.

L’avocat de la défense Me Mike Junior Boudreau a tenté de faire valoir que l’accusé, sans antécédents judiciaires, avait un suivi auprès d’un sexologue depuis son arrestation. L’honorable juge a rappelé que ce n’est pas une fois que les policiers ont procédé à l’arrestation d’un accusé ayant « des déviances » qu’il est temps de consulter, mais « avant d’en arriver là ».

L’accusé a pu conserver sa liberté sous différentes conditions jusqu’à sa prochaine comparution, prévue le 18 octobre, pour le dépôt des rapports présentenciel et sexologue.

Yan Laliberté a plaidé coupable au palais de justice de Drummondville en présence de son avocat, Me Mike Junior Boudreau @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés

Éric Beaupré
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