Réagissant à la sortie de Sébastien Schneeberger, Stéphanie Lacoste se dit déçue que le député de Drummond-Bois-Francs fasse plus d’efforts à soulever certains détails quant à une publication rédigée sur les réseaux sociaux, plutôt que de se concentrer sur des dossiers locaux structurants : « J’aurais aimé que le député Schneeberger soit aussi déterminé pour défendre le consensus drummondvillois sur la fermeture du site d’enfouissement que pour s’ingérer, de façon cavalière, dans une campagne électorale municipale. Bien sincèrement, je pense que notre député provincial, payé par nos taxes, a mieux à faire », ajoute-t-elle.

La candidate affirme être désolée de devoir faire cette sortie publique, elle tient selon ses dires à rassurer les citoyennes et citoyens drummondvillois qu’elle n’embarquera pas dans le jeu de son adversaire : « Je ne sais pas ce que monsieur Carrier tente de faire, mis à part donner une mauvaise réputation à notre ville… Son approche relève de la démagogie, de l’avis de la candidate à la mairie, c’est frappant et c’est désolant, d’ajouter Stéphanie Lacoste.

Elle invite cepandant les citoyennes et citoyens drummondvillois à s’exprimer par le biais du vote, le 7 novembre prochain. Je pense que c’est la meilleure riposte possible dans la situation actuelle. Il faut se faire un devoir d’aller voter. Chaque vote compte, et chaque citoyen qui est fier de sa ville devrait aller voter ce dimanche », mentionne-t-elle la candidate dans son communiqué

La candidate n’a cependant pas commenté la positon et sortie de M. Daniel Bernard, de le CASPAD, questionné par le Vingt55 sur la provenance des appuis. Celui-ci a pour sa part tenu à nuancer ses propos publiés dans le journal l’Express et sur sa sortie en appui à la candidate à la mairie. « Nous ne prétendons aucunement parler au nom de l’AREQ-CSQ », a affirmé M. Daniel Bernard en entrevue au Vingt55

De son côté, le député Sébastien Schneeberger a, en entrevue téléphonique, simplement mentionné qu’il ne souhaitait ni un débat ni une guerre sur les propos ou appuis de la candidate, rappelant qu’il trouvait sa demande justifiée et justifiable. « Je ne ferai aucun commentaire sur de tels propos », a conclu le député Sébastien Schneeberger