DRUMMONDVILLE
« Ce projet d’omnibus réglementaire vise à modifier pas moins de 24 règlements. Dans notre secteur, il concerne notamment les enjeux de l’utilisation de pesticides, des territoires visés par l’interdiction de cultures, de l’épandage de boues municipales et industrielles, des milieux hydriques et de la gestion des sols contaminés. C’est un projet gigantesque.
Sur la question précise des pesticides, le travail d’évaluation des impacts qu’entraîneront les modifications proposées a été visiblement bâclé. L’étude d’impact ne reflète clairement pas la totalité des coûts liés aux mesures proposées. Pire encore, l’étude de l’effet de cette réglementation sur la compétitivité des entreprises québécoises face à leurs compétiteurs étrangers a été complètement évacuée. Nous estimons qu’un tel projet doit bénéficier d’une consultation beaucoup plus sérieuse.
Les producteurs de grains québécois sont fortement mobilisés en faveur de l’adoption des meilleures pratiques environnementales. Nous estimons être des partenaires pour le gouvernement dans l’atteinte des attentes de la société. En ce sens, nous demandons le respect que l’on accorde généralement à ses partenaires », déclare le président réélu des PGQ, M. Christian Overbeek.
La résolution des PGQ adoptée unanimement exige de « suspendre les travaux de consultation actuels afin d’entreprendre une consultation plus longue, transparente et élargie sur les modifications réglementaires touchant les pesticides, notamment sur la comptabilisation de l’ensemble des impacts ».
Lors de l’AGA des PGQ, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne a notamment réitéré son appui à l’amélioration de la compétitivité du secteur québécois des grains.