WHITEHORSE, YT
conférence annuelle des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) de l’Agriculture a eu lieu à Whitehorse, au Yukon, du 17 au 19 juillet 2024. Les ministres FPT de l’Agriculture ont discuté de plusieurs domaines d’intérêt pour le secteur agricole et agroalimentaire au Canada. La conférence a porté sur les travaux visant à accroître la résilience et la compétitivité du secteur et à renforcer la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Les ministres ont reconnu les défis auxquels sont confrontés de nombreux producteurs du secteur, comme les coûts opérationnels, les pénuries de main‑d’œuvre et les perturbations potentielles. Les ministres ont parlé de la nécessité de maintenir une collaboration constante entre les ordres de gouvernement et d’écouter les préoccupations soulevées par les intervenants afin de soutenir les vaillants producteurs et transformateurs canadiens.
Tous les grands détaillants ayant accepté de participer au Code de conduite du secteur des produits d’épicerie, dirigé par l’industrie, les ministres ont accepté de fournir un financement de court terme de 1,2 million de dollars pour appuyer le Bureau du surintendant pour le secteur des produits d’épicerie. Les travaux progresseront afin d’accroître l’équité, la transparence et la prévisibilité dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Canada et pour les consommateurs.
Le ministre Lamontagne a rappelé que les États-Unis se sont récemment dotés d’outils leur permettant de mener des enquêtes commerciales plus poussées lors de manquements en matière de travail et d’environnement. Il a donc encouragé le gouvernement fédéral à profiter de cette occasion pour se pencher sur des pistes de solutions afin de mieux protéger le marché intérieur.
Code de conduite
Le ministre se félicite de l’annonce de la participation de tous les grands détaillants en alimentation au Code de conduite du secteur des épiceries. En tant que coprésident depuis 2020 du groupe de travail fédéral-provincial, il a contribué à mettre en place les conditions nécessaires afin que l’industrie agisse en concertation pour identifier et mettre en œuvre des solutions au manque de transparence, de prévisibilité et d’équité entre fournisseurs et détaillants. À terme, les entreprises pourront compter sur un environnement d’affaires propice aux investissements, ce qui bénéficiera aux consommateurs.
Gestion des risques
Toujours dans l’optique de mieux soutenir le secteur agroalimentaire, le Québec a rappelé que les changements climatiques affectent de plus en plus les entreprises agricoles et qu’il est nécessaire de réviser les programmes de gestion des risques. Notamment, le cadre fédéral-provincial-territorial Agri-relance doit impérativement être amélioré afin qu’il suive l’évolution du contexte climatique et qu’il réponde plus adéquatement et diligemment à la diversité des productions.
Pesticides
Le Québec a approuvé le plan d’action soumis par le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur la gestion des pesticides. Depuis des années, le ministre Lamontagne fait valoir la nécessité d’accroître le développement de méthodes et d’outils permettant de réduire la dépendance aux pesticides de synthèse et de soutenir les entreprises agricoles dans l’adoption de méthodes et d’outils de rechange.
« Je suis très satisfait du dénouement du dossier relatif au code de conduite. C’est une illustration concrète du leadership que peut exercer le Québec sur la scène agroalimentaire canadienne et qui se traduit par des retombées pour nos entreprises et nos consommateur mentionne André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec. Nos entreprises agricoles et de transformation font face à de plus en plus de contraintes et ne cessent de faire des efforts pour répondre aux exigences environnementales et sociales d’ajouter le ministre Lamontagne Je me réjouis donc de l’engagement des ministres de l’Agriculture à appuyer la demande du Québec pour explorer les façons de veiller à ce que les importations répondent à des normes équivalentes à celles qui s’appliquent aux produits locaux.
Les difficultés rencontrées par les entreprises agricoles québécoises au cours de la saison de production 2023 ont clairement mis en évidence la nécessité de réduire la lourdeur administrative des programmes de gestion des risques offerts et d’accroître notre rapidité d’intervention, tout en nous adaptant aux risques climatiques croissants. » de conclure le ministre André Lamontagne.