Renée Martel, la reine du country, n’est plus

Renée Martel, la reine du country, n’est plus
Madame Renée Martel lors de son dernier passage à Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’est au centre hospitalier Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe que la grande chanteuse québécoise s’est éteinte, à l’âge de 74 ans, d’une pneumonie sévère qui ne serait pas reliée à la COVID-19, selon les informations rendues publiques par son entourage.

Le Vingt55 tient à rendre disponible l’entrevue qu’elle nous avait accordée sur le tapis rouge du film Jukebox, en 2020 au Cinéma Capitol de Drummondville @ Entrevue Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Celle qui savait nous émouvoir avec des succès comme « Un amour qui ne veut pas mourir » et « Je vais à Londres » laissera assurément un grand vide dans le paysage culturel québécois, particulièrement dans le monde musical du country, où son titre de reine du country lui était incontestable.

C’est à l’âge de six ans qu’elle est montée sur scène pour la première fois afin de danser et de chanter. Son père, le chanteur Marcel Martel, l’a par la suite invitée régulièrement à son émission hebdomadaire, diffusée par la station de télévision CHLT-TV de Sherbrooke, puis en tournée à travers le Québec. Cumulant plus de 65 années de métier, elle a su se bâtir un répertoire riche et populaire qui traverse les décennies sans jamais perdre de son charme et fait partie de notre patrimoine musical. C’est avec une assurance peu commune qu’elle est d’ailleurs parvenue à passer de la musique pop au country, dans les années 70, lorsqu’elle a écrit « Un amour qui ne veut pas mourir » et « Si on pouvait recommencer », adaptée d’un succès anglophone de Don Gibson, Just One Time. Au cours de sa carrière, elle a vendu plus de dix millions de disques, dont près d’un million pour « Un amour qui ne veut pas mourir ».

Madame Renée Martel lors de son dernier passage à Drummondville© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Née à Drummondville de parents drummondvillois

Lors de son passage à Drummondville sur le tapis rouge du film Jukebox, en septembre 2020, Renée Martel avait rappelé son attachement pour Drummondville, sa ville natale.

« Je suis née ici. Mes parents sont nés ici, sont décédés ici, sont enterrés ici. Et pis… moi avec! » avait-elle ajouté en souriant en entrevue au Vingt55, ce à quoi nous lui avions répondu que nous n’étions pas pressés. « Mon frère dit toujours qu’on n’est pas pressés, mais c’est ici qu’on va aller au ciel ».

Au cours de cette soirée, le chanteur Steve Veilleux lui avait d’ailleurs rendu un vibrant hommage.

« Il n’est pas donné à beaucoup de jeunes de rencontrer une Renée Martel dans sa vie. Moi, j’ai eu la chance, dans les dernières années de la mienne, de croiser la route de Renée à plusieurs reprises. Tu as rocké le Québec pendant plusieurs générations, pour plusieurs générations, et tu le rockes encore. C’est un honneur et un bonheur pour moi d’être ici ce soir, de t’embrasser, de te dire que tu n’es pas seulement la reine du country; tu es la reine de ta ville, tu es la reine de notre ville, de Drummondville. »

C’est avec une profonde tristesse que l’équipe du Vingt55 a appris le décès de la reine du country. Nous souhaitons transmettre nos plus sincères condoléances à ses enfants, plus particulièrement, à sa famille, ainsi qu’à ses proches.

 

Madame Renée Martel et Steve Veilleux lors de son dernier passage à Drummondville Au cours de cette soirée, le chanteur Steve Veilleux lui avait d’ailleurs rendu un vibrant hommage © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

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