DRUMMONDVILLE
En 2024, plus de 8 000 employeurs devront effectuer l’exercice initial d’équité salariale ou évaluer le maintien de l’équité salariale afin de reconnaître à leur juste valeur les emplois à prédominance féminine. Ils devront ensuite soumettre la Déclaration de l’employeur en matière d’équité salariale (DEMES) à la CNESST pour informer que les démarches ont été effectuées.
L’équité salariale est un droit pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs depuis plus de 25 ans. Elle consiste à attribuer aux personnes occupant des emplois féminins un salaire égal à celui des personnes exerçant des emplois masculins différents, mais évalués et reconnus comme équivalents au sein d’une entreprise.
Dans une série de quatre épisodes, l’animatrice et comédienne Alice Pascual partage ses découvertes avec l’auditoire. Au fil de ses rencontres, des concepts parfois complexes, tels que la discrimination basée sur le sexe et la distinction entre l’égalité salariale et l’équité salariale, prennent tout leur sens. L’origine de la LES, les caractéristiques des emplois à prédominance féminine, le rôle des personnes conseillères et enquêtrices en équité salariale, ainsi que les droits et les recours prévus par la LES n’auront plus aucun secret pour l’auditoire !
« La Loi sur l’équité salariale vise à assurer une juste reconnaissance à toutes les travailleuses du Québec explique Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec. L’application de la LES est une obligation, et tous les milieux doivent s’y conformer pour contribuer à réduire l’écart salarial entre les emplois typiquement féminins et masculins, au bénéfice de tout le Québec. Cela repose en grande partie sur la participation active de tous. J’invite les employeurs, les travailleuses et les travailleurs à profiter des outils à leur disposition pour bien comprendre et appliquer le concept de l’équité salariale. » – Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.
« Le travail des femmes mérite d’être reconnu à sa juste valeur. La diminution des iniquités salariales dans les milieux de travail nécessite des efforts de la part de chacun et chacune mentionne Julie Cerantola, vice-présidente à l’équité salariale, notamment en ce qui concerne la réalisation des travaux d’équité salariale. À cet égard, la CNESST est là pour accompagner et outiller les milieux de travail. Ensemble, faisons de l’application de la Loi sur l’équité salariale une priorité ! » –