DRUMMONDVILLE
Mme Stéphanie Lacoste, candidate à la mairie de Drummondville @ Entrevue vidéo Eric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.
La pandémie a eu des impacts majeurs sur l’économie. Si l’industrie manufacturière de Drummondville s’est montrée extrêmement résiliente, elle a besoin d’aide pour prendre un nouvel envol.
« Dans mon programme, j’ai souligné l’importance d’appuyer une relance économique de façon intelligente », explique Stéphanie Lacoste, candidate à la mairie. « En partenariat avec le secteur privé, la ville peut miser sur une expertise locale pour devenir un pôle d’innovation spécialisé dans les biens et services offerts aux personnes aînées. Le secteur manufacturier doit aussi être soutenu par une politique ambitieuse de robotisation. Ces innovations contribuent à une économie nouvelle, sans nuire aux entreprises déjà en place. C’est ça, une relance économique intelligente : une stratégie bonne pour les affaires, positive pour l’environnement et porteuse d’avenir pour la population. »
La réfection des routes et des infrastructures sous-terraines est au cœur de cette démarche. Stéphanie Lacoste propose en effet d’investir 100 millions de dollars sur une période de 10 ans au sein du réseau routier de Drummondville, qui en a bien besoin. Contrairement à un simple resurfaçage, son approche permet d’envisager des résultats à long terme. Par exemple, il est possible d’augmenter l’épaisseur de la couche d’asphalte ou d’utiliser d’autres types de revêtements sur nos routes afin de faciliter l’entretien du réseau et de le rendre plus durable.
Le programme de Stéphanie Lacoste contient de nombreux autres exemples concrets de cette relance économique intelligente, qui inclut le soutien aux entreprises, les mesures visant la main-d’œuvre, la valorisation des quartiers et la participation citoyenne. En voici quelques extraits.
Soutien aux entreprises
Soutenir l’expertise locale et l’innovation dans le développement de biens et de services aux personnes aînées, gérontopôle.
En collaboration avec la SDED, bonifier la qualité des services offerts aux PME dans le but d’améliorer leur potentiel de développement, notamment par la robotisation.
Prévoir un nouveau parc industriel, avec des entreprises complémentaires à celles qui sont déjà implantées.
Attraction, rétention et fidélisation de la main-d’œuvre
Créer une table de concertation avec tous les organismes liés à l’employabilité.
Accompagner nos partenaires du milieu de l’éducation dans le développement de programmes de formations répondant aux besoins de main-d’œuvre.
Travailler en concertation avec les acteurs du milieu impliqués dans l’accueil, l’intégration sociale et économique et la rétention des personnes immigrantes.
Valorisation des quartiers
Agir en tant que partenaire de premier plan auprès des promoteurs immobiliers.
Consolider le programme Issue, servant à mettre aux normes certains immeubles à logements afin d’assurer la sécurité des locataires.
Établir une réflexion sur la vitalité commerciale de quartiers en périphérie du centre-ville.
Soutenir la revitalisation du centre-ville par l’art, favoriser l’implantation d’événements et trouver les sources de financement pour la réalisation de grands projets afin que Drummondville devienne une ville de choix pour les travailleurs québécois.
Dossier sur l’avenir de la SDED et du départ de son président : Stéphanie Lacoste apporte des précisions sur la sortie récente du maire sortant
Questionnée sur l’annonce du départ du D.g de la SDED Martin Dupont et sur la possibilité que des élus aient voulu remettre en cause l’existence de la SDED, Stéphanie Lacoste explique qu’elle ne voit pas du tout où le maire Alain Carrier a vu ou obtenu cette information. « Il n’a jamais été question de mettre en cause l’existence de la SDED », affirme la candidate à la mairie. « Il est vrai que nous avons évalué l’avenir de la division tourisme grand événement, qui est sous la responsabilité de la SDED », explique Mme Lacoste.
Quant au départ du directeur général de la SDED, Martin Dupont, « c’est difficile de me prononcer », explique Stéphanie Lacoste. « J’ai appris, comme l’ensemble des gens dans les médias, que suite à un congé de maladie, celui-ci s’est dirigé vers sa retraite. L’homme », évoquant Martin Dupont, « était reconnu localement, nationalement et même internationalement », d’affirmer Mme Lacoste. « Il part à la retraite, voilà ce que j’en sais, les termes de son départ à la retraite sont tenus par une entente qui a été convenue entre M. Martin Dupont et la Ville », de rappeler Mme Lacoste. « Le remplacement de M. Dupont sera un défi de taille, ça prendra une personne rassembleuse afin de poursuivre le mandat et construire l’économie de Drummondville », d’affirmer Mme Lacoste.
« Les désinformations, c’est l’un des enjeux de la campagne », explique Stéphanie, invitée à lancer un message sur les enjeux des médias.
Questionnée par le journaliste de Radio-Canada sur les enjeux et les stratégies qui pourraient être mises de l’avant de part et d’autre des candidats en fin de campagne, afin de nuire à d’autres alors que certaines sources d’information seraient plus ou moins fiables, de l’avis du journaliste, la candidate à la mairie a dénoncé certains agissements journalistiques.
« C’est un enjeu important, en effet, en campagne électorale », répond la candidate à la mairie. « La désinformation se fait rapidement dans nos médias, les gens doivent s’assurer de vérifier leur source d’information et s’assurer que cette source soit fiable », explique Mme Lacoste au passage. « Certains journalistes, en fait, un vrai journaliste pourvu d’une éthique, devraient aller chercher l’opinion des adversaires afin de s’assurer que chacun puisse se défendre sur un sujet donné. Lorsqu’une nouvelle est relayée sur plusieurs plateformes, ça peut renforcir la crédibilité de celle-ci », invitant ainsi les citoyens et certains journalistes à développer plus de rigueur en information. Questionnée sur les réels enjeux, la candidate est d’avis qu’elle a été traitée équitablement par le média Vingt55 durant la campagne.
A-t-elle une stratégie devant le revers essuyé par la ville dans le dossier de Waste Management ?
« Oui », affirme Mme Lacoste. « Si je suis élue mairesse, la stratégie actuelle continuera de s’appliquer. Nous allons continuer à nous battre avec nos avocats, tout le reste est encore en branle. Le gouvernement a décidé de s’inviter dans une compétence municipale par décret », rappelle Mme Lacoste. « Est-ce qu’il peut le transformer en loi ? Oui, certainement, mais il aura l’odieux et devra venir le défendre devant ses citoyens. Aussi, nous ferons notre travail, défendre notre eau et nos citoyens », d’affirmer Mme Lacoste.
Hausse de la dette de 47 millions en 4 ans, une version explicable dans le cadre financier
Questionnée sur la sortie du maire sortant, évoquant une mauvaise gestion des finances de la ville, Stéphanie Lacoste réitère ses explications sur la situation.
« J’ai expliqué et répondu au dernier débat des maires que je trouve particulier qu’il m’implique comme mairesse sortante, d’avoir à défendre un bilan. J’étais conseillère, et oui, sur l’exécutif depuis 2 ans », confirme Mme Lacoste, « tout comme M. Pelletier et M. Charest. Nous avons un cadre financier que nous respectons et c’est le conseil dans son entièreté qui prend les décisions. Nous avons dû investir, entre autres, dans la bibliothèque, dans l’UQTR, des patinoires réfrigérées, pourquoi ? Parce que nos infrastructures devaient être renouvelées ou créées », d’expliquer Mme Lacoste. Je ne crois pas qu’il y ait eu d’investissements superflus dans ces dépenses », précise Mme Lacoste.
« Nous avons augmenté de 200 % notre capacité de payer à même le budget de certaines immobilisations continues. Nous sommes sur la bonne lancée, avons des gens qui nous aident à surveiller notre cadre financier et c’est important d’avoir un GPS pour ne pas s’égarer un peu partout. Nous avons un très bon cadre financier et nous allons nous y ternir », de conclure la candidate à la mairie qui invite les citoyens à voter pour elle le 7 novembre prochain.