Ultramarathon : Une saison satisfaisante pour l’ultramarathonien drummondvillois Michel Gouin

Ultramarathon :  Une saison satisfaisante pour l’ultramarathonien drummondvillois Michel Gouin
À l’aube de prendre sa retraite à Parrainage civique Drummond où il occupe la direction générale depuis avril 2002, il compte bien pouvoir concentrer plus de temps à sa famille, mais également à sa fondation qu’il a mise sur pied il y a dix ans

DRUMMONDVILLE

Après avoir été inactif de la compétition pour 2020 et 2021, l’ultramarathonien Michel Gouin a repris du service en 2022. Il avait mis à son horaire huit ultramarathons entre avril et septembre et il aura finalement pris le départ de six compétitions. Toutefois, seulement cinq pourront être comptabilisés étant donné qu’il n’a pas atteint le minimum de 45 kilomètres à une occasion. Il s’est néanmoins beaucoup entrainé pendant la pandémie et a fait redescendre son poids de 164 à 152 lb.

Malgré l’inactivité des deux ans, Il a monté sur le podium à deux reprises en 2022. D’abord, lors d’une course de 48 heures à Milwaukee, il a effectué une excellente remontée, car on sait que tous souhaitent terminer dans le top cinq d’une compétition. Cet effort lui a permis de terminer la course au 2e rang chez les hommes et 5e au classement général. Il était 13e avec 12 heures à faire. Ensuite, ce fut au New Jersey, toujours lors d’une compétition de 48 heures avec une chaleur accablante. Encore là, il était loin au classement à la mi-course.  Il a réussi à remonter jusqu’en 16e position au classement général et 2e dans son groupe d’âge. Comme il s’agissait du Championnat de monde, on lui a décerné une belle plaque. Sa grande force est et sera toujours les dernières heures de course.

Toutefois ce qui aura retenu le plus son attention en 2022 ce sont le coût et la complexité des voyages. « À la base, je n’aime pas beaucoup voyager. C’était déjà difficile pour moi avant la pandémie, mais là avec la pénurie de main-d’œuvre , j’arrive fatigué à mes compétitions et mes débuts de course s’en ressente. De plus, mon horaire et mon budget ne me permettent pas d’allonger mes séjours d’avant course. J’adore courir les ultramarathons et j’aurais vraiment aimé poursuivre ma saison 2002 plus longtemps, mais les difficultés de transport m’en ont dissuadé » a conclu notre coureur, comptant 44 ans d’expérience en course à pied.

À l’aube de prendre sa retraite à Parrainage civique Drummond où il occupe la direction générale depuis avril 2002, il compte bien pouvoir concentrer plus de temps à sa famille, mais également à sa fondation qu’il a mise sur pied il y a dix ans. Sans compter qu’il compte bien poursuivre d’augmenter le nombre de kilomètres effectué en ultramarathon. En ce moment, il occupe le 3e rang canadien dans l’histoire de la discipline et la première au Québec.

Éric Beaupré
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