Un chien agira en tant que soutien émotionnel auprès des jeunes de la Mauricie et du Centre-du-Québec

Un chien agira en tant que soutien émotionnel auprès des jeunes de la Mauricie et du Centre-du-Québec
Caroline Paradis, intervenante en protection de la jeunesse et responsable du chien de soutien émotionnel, Johanne Vachon, directrice adjointe responsable de la trajectoire jeunes en difficulté (0-18 ans) intérimaire, André Gabias, président de la Fondation jeunesse Mauricie et Centre-du-Québec et Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, accompagnés de Nana, le chien de soutien émotionnel

DRUMMONDVILLE

Un membre très particulier se joindra, au cours de la prochaine année, à l’équipe des services de protection et de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation et leur famille de la région : un chien de soutien émotionnel.

 

Comme son titre l’indique, son travail constituera principalement à offrir un soutien émotionnel dans la gestion de diverses situations anxiogènes que certains jeunes peuvent malheureusement vivre. « Juste par sa présence, son tempérament calme, sa chaleur corporelle, sa douceur et son regard bienveillant, le chien peut être une source de grand réconfort et de sécurité pour un jeune. Sa présence s’avérera un outil indéniable dans nos interventions et facilitera l’établissement d’un lien de confiance », affirme Caroline Paradis, intervenante en protection de la jeunesse qui est à l’origine du projet.

Alors que nous étions habitués de voir ce type de ressource venir en aide aux personnes ayant une déficience visuelle ou une déficience intellectuelle, les chiens de soutien émotionnel ont commencé à faire leur apparition au Québec en 2016 dans divers corps policiers. C’est en 2017 que ceux-ci ont été intégrés pour la première fois au niveau des services jeunesse au CISSS de la Montérégie-Est. Depuis, les régions de l’Outaouais et de Montréal ont également accueilli un chien de soutien émotionnel et d’autres régions sont en processus d’acquisition, dont la Mauricie et Centre-du-Québec.

Évidemment, des coûts sont associés à l’actualisation d’un tel projet, qui n’aurait pu être possible sans l’importante contribution financière de la Fondation jeunesse Mauricie et Centre-du-Québec. Sur l’investissement de 25 000 $ sur 5 ans nécessaire pour l’acquisition d’un chien de soutien émotionnel, la Fondation s’est engagée à fournir 15 000 $, en plus de soutenir la recherche des sommes manquantes.

« La Fondation Jeunesse Mauricie et Centre-du-Québec a pour mission d’appuyer les jeunes dans leur passage vers la vie adulte. Certaines périodes de l’enfance requièrent pour ces jeunes non seulement l’appui des intervenants et intervenantes des services jeunesse-famille du CIUSSS MCQ, mais également celui de leur communauté. Notre Fondation, par le travail bénévole de ses dix-huit administrateurs, canalise cet appui venant de nos communautés de la Mauricie et du Centre-du-Québec. L’appui financier donné au projet de l’acquisition d’un chien de soutien émotionnel en est un exemple concret », explique M. André Gabias, président de la Fondation Jeunesse Mauricie et Centre-du-Québec.

La prochaine année permettra à la Fondation Mira de procéder à la sélection et au dressage d’un chien afin qu’il puisse assurer les fonctions attendues. Mira offrira également la formation aux deux personnes qui agiront à titre de responsables du chien de soutien émotionnel et qui seront appelées à l’accompagner lors de toutes ses interventions.

Bien que le projet sera, dans un premier temps, déployé à Trois-Rivières, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) souhaite ultérieurement étendre son action dans les autres territoires pour en faire bénéficier les jeunes de toute la région.

 

Éric Beaupré
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