Accident mortel à Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Consulté par le Vingt55, le rapport du coroner Yvon Garneau précise que Patrick Lauzière, 36 ans, est décédé d’un traumatisme crânien à la suite de l’accident mortel survenu dans la courbe près de l’intersection du boulevard des Chutes et de la rue Fradet.

Selon les informations inscrites dans le rapport  du coroner Garneau, la voiture dans laquelle prenait place Patrick Lauzière, le 26 mars 2022 à 23h45, a effectué un dérapage au volant d’un Land Rover LR4 et a percuté le garde-fou au terme de sa trajectoire. Le rapport fait mention d’un témoin qui a dit  avoir vu le véhicule dévier et longer ce garde-fou lors de l’impact. Une fois près de la personne au sol, le témoin tourne la victime sur le dos, débute des manœuvres de réanimation et signale le 9-1-1. Les services d’urgence arrivent rapidement, policiers, pompiers et techniciens ambulanciers etm constatent sur place le décès du conducteur.

Un impact à haute vélocité, le conducteur éjecté

C’est du moins ce qu’a permis de révéler le rapport du coroner consulté par le Vingt55, qui précise qu’au moment de la collision, Patrick Lauzière, qui était seul à bord, ne portait pas sa ceinture de sécurité. « L’enquête démontre que le conducteur a été éjecté de son véhicule par la vitre de la portière avant du côté passager », précise le coroner Garneau, ce qui aurait contribué aux blessures et au décès, de confirmer le rapport. qui conclut que « les blessures traumatiques à la tête ont causé le décès du conducteur ».

La rapport établit cependant que le conducteur a possiblement détaché sa ceinture peu de temps avant la perte de maîtrise du véhicule, probablement pour ramasser un objet. Cette version est soutenue par des proches rencontrés dans le cadre de l’enquête qui ont affirmé que la victime, Patrick Lauzière, portait toujours sa ceinture lorsqu’il était au volant d’un véhicule.

L’alcool également mis en cause dans cette accident

Toujours selon le rapport du coroner et selon l’enquête, il est permis d’établir que l’alcool serait également à l’origine de l’accident.

En effet, le rapport et l’enquête précisent que les tests en laboratoire révèlent que la victime avait un taux d’alcoolémie de 0,277g/l, alors que la limite permise est établie à 0,08. M. Lauzière avait donc un taux qui représente plus du triple de la limite d’alcool permise dans le sang.