Agression sexuelle et pornographie juvénile : Le Drummondvillois Yan Laliberté condamné à une lourde peine de pénitencier

Agression sexuelle et pornographie juvénile : Le Drummondvillois Yan Laliberté condamné à une lourde peine de pénitencier
Le Drummondvillois Yan Laliberté a été condamné à 5 ans de pénitencier © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le Drummondvillois Yan Laliberté, accusé d’agression sexuelle sur un enfant et de possession de pornographie juvénile, a reçu sa sentence à Drummondville en lien avec des accusations de contacts sur un enfant, ainsi que de possession de pornographie juvénile

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Le Drummondvillois Yan Laliberté a été condamné à 5 ans de pénitencier © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Les avocats avaient exprimé leurs arguments devant l’honorable juge Conrad Chapdelaine, en présence de la mère de la victime, lors des représentations sur la sentence. Le procureur de la couronne, Me Jean-Philippe Garneau, a demandé et argumenté qu’un message clair devait être envoyé aux agresseurs et que la sentence devait atteindre les objectifs de dénonciation et de dissuasion pour la protection des enfants. L’honorable juge Conrad Chapdelaine lui a donné raison en se basant sur ses arguments, en imposant une sentence de 5 ans de pénitencier à Yan Lacharité, qui prend donc le chemin des cellules pour une longue période d’incarcération malgré une première sentence.

Le Vingt55 a assisté aux différentes étapes judiciaires et représentations sur sentence qui ont eu lieu au palais de justice de Drummondville.

Le procès de Yan Laliberté, accusé de multiples agressions sexuelles sur une très jeune victime, s’est déroulé au palais de justice de Drummondville. Les événements troublants reprochés à l’accusé ont été révélés devant le tribunal. Laliberté, âgé de 33 ans, a enregistré des plaidoyers de culpabilité aux différents chefs d’accusation en juin dernier, suite à la dénonciation de la victime et à la présentation d’une preuve importante et incriminante, ainsi que des aveux de l’accusé.

Selon les faits, les agressions ont eu lieu sur une période de six mois et ont impliqué plus d’une dizaine d’incidents, allant de caresses et frottements jusqu’à l’éjaculation sur le corps de la victime. Ces actes ont été commis sans aucun remords, selon un rapport sexologique déposé au tribunal. Le procès a révélé la gravité des actions de l’accusé et l’impact dévastateur sur la victime.

Minimisant les gestes, comme l’a relaté le procureur de la Couronne à la lumière d’un rapport sexologique déposé devant le tribunal, l’accusé affirme qu’il ne s’agissait pas d’agressions mais de gestes affectueux, niant tout geste intrusif envers la jeune victime.

Le procureur de la Couronne a également souligné une distorsion cognitive préoccupante relevée dans le rapport sexologique, où l’accusé exprime ses préférences pour les petits corps, qu’il considère comme des corps de jeunes femmes à sa satisfaction.

La dénonciation des agressions sexuelles a conduit les enquêteurs à découvrir un nombre imposant de fichiers de pornographie juvénile

Les aveux du Drummondvillois, lors de son arrestation et de la dénonciation des agressions sexuelles commises sur un enfant en très bas âge, ont permis aux policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond et aux enquêteurs de mettre la main sur 4840 fichiers donc 125 vidéo graphiques et images de pornographie juvénile montrant des enfants, de véritables enfants âgés de 3 à 16 ans nues subissant des agressions sexuelles par des adultes.

Le procureur de la couronne a tenu à rappeler la gravité de l’ensemble du dossier, mais aussi des agressions et des enjeux et réalités des infractions liées à la pornographie juvénile.

« Il faut se rappeler à la base ce qu’est de la pornographie juvénile. Le terme « pornographie » est politically correct, a fait valoir le procureur de la couronne Me Jean-Philippe Garneau en ouverture de ces plaidoiries, mais notre réalité est tout autre a-t-il rapidement précisé en précisant que ;

« La pornographie juvénile, en fait, ce que monsieur a fait, ce n’est pas aussi simple que de consulter de la pornographie, c’est d’encourage la production de pornographie juvénile, une industrie illicite et déshumanisante, dont le seul strict et unique objet consiste à immortaliser sur pellicule des agressions sexuelles commises sur des enfants »

« Je ne vois pas comment on ne pourrait pas vouloir punir un crime aussi odieux d’ajouter le Me Garneau.

La dénonciation et la dissuasion doivent être prioritaires dans ce cas-ci. Une peine lourde s’impose même pour une première infraction, avait martelé le procureur de la Couronne Louis-Philippe Garneau.

Une peine de 2 ans pour le chef de pornographie serait tout à fait adéquate et répondrait aux normes actuelles des sentences d’affirmer le procureur de la couronne. Il faut se rappeler que c’est une très grosse quantité sur une longue période, a rappelé le procureur de la Couronne

Pour les infractions de contact sexuel, le procureur de la couronne avait suggéré une peine pénitencier compte tenu des circonstances et de la nature des agressions.

L’enfant a été utilisée comme un vulgaire objet sexuel a également rappelé le procureur de la couronne. « Quand il n’était pas en présence de la victime pour l’agresser, l’accusé assouvissait ses bas instincts en consommant de la pornographie juvénile. » rappelant la gravité des infractions et agressions commises

L’endroit des abus, la répétition, le rapport sexologique inquiétant l’est tout autant : si la victime n’avait pas dénoncé les agressions, auraient continué, a fait valoir le procureur de la couronne. Il a également souligné les conséquences éventuelles sur la jeune victime. Rappelant que les crimes à l’égard des enfants doivent être punis sévèrement en raison du contexte des gestes et agressions.

Les enfants doivent vivre à l’abri de cette violence, soulignant qu’ils ne devraient pas avoir à endurer une telle violence encore trop fréquente.

Le message doit être clair à rappeler le procureur de la couronne suggèrent une peine de 5 ou 6 ans consécutive de pénitencier pour les infractions de contact sexuel serait approprié en plus des ordonnances d’usage pour ce type d’infraction

La mère de la jeune victime avait tenu à prendre la parole devant l’honorable juge avant les représentations sur sentence.

Son témoignage évoque des lourdes conséquences sur plusieurs aspects de la vie de la jeune enfant aujourd’hui. La mère de famille a commencé par rappeler les longs délais auxquels sa fille a dû faire face pour obtenir l’aide nécessaire, suite à la dénonciation en 2021, des délais très long ayant eu un impact significatif sur le développement de son enfant ainsi que sur sa propre vie.

La mère a exprimé avec émotion son souhaite pour une peine qui reflète les conséquences des gestes sur son enfant, mais aussi qui soit dissuasive et permette une prise de conscience chez les agresseurs et abuseurs d’enfants.

L’honorable juge Conrad Chapdelaine s’est rangé aux arguments du procureur de la Couronne Louis-Philippe Garneau, qui avait insisté sur le caractère des infractions et agressions ainsi que sur la nécessité d’augmenter la sévérité des peines à imposer. Il a donc infligé à Yan Laliberté une peine de 4 ans pour les contacts sexuels et de 18 mois consécutifs pour le chef de pornographie juvénile.consécutifs pour le chef de pornographie juvénile en appliquant le principe de totalité de la peine, le juge a imposé une sentence globale de 60 mois, soit 5 ans, assortie de plusieurs conditions à sa sortie. De plus, Yan Laliberté devra fournir un échantillon d’ADN et son nom sera enregistré au fichier des délinquants sexuels.

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Éric Beaupré
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