En effet, l’accusé, âgé de 78 ans, a présenté devant le tribunal une version des faits et une défense qui, visiblement, n’ont pas été retenues par l’honorable juge Marie-Josée Ménard.

L’accusé se représentait seul à son procès. Les faits reprochés remontent au 30 octobre 2020 et se sont déroulés à Drummondville, alors que l’accusé a agressé sexuellement une jeune femme puis, le 31 octobre 2020, harcelé cette même personne.

Une version et une défense rejetées par l’honorable juge Ménard

Selon la version de l’accusé, c’est la victime qui aurait commencé les événements et l’agression qui lui sont reprochés. « Elle me voulait, elle s’est rapprochée de moi, elle voulait une relation sexuelle avec un homme âgé », a tenté de faire valoir le septuagénaire, dans une version décousue et plus ou moins claire des événements.

Reconnu coupable d’agression sexuelle et de harcèlement criminel

L’honorable juge Marie-Josée Ménard a pris quelques minutes de délibéré avant de reconnaître l’accusé coupable des infractions telles que portées, ne remettant pas en doute la version de la jeune femme, qui a témoigné de l’agression subie aux mains de Jean-Marie Therrien.

L’accusé s’est vu imposer une sentence discontinue de 90 jours pour les infractions d’agression sexuelle et de harcèlement criminel. Jean-Marie Therrien s’est également vu imposer une probation de trois ans. Il lui sera interdit de posséder des armes pour une période de dix ans et l’honorable juge Ménard a également informé l’accusé qu’il devra fournir un échantillon d’ADN et qu’il sera enregistré au registre des délinquants sexuels.