Agressions sexuelles – L’ex-enseignant Marc Gignac plaidera coupable dans certains dossiers et ira également en procès

Agressions sexuelles – L’ex-enseignant Marc Gignac plaidera coupable dans certains dossiers et ira également en procès
L'ex-enseignant Drummondvillois et accusé Marc Gignac © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Marc Gignac a, par l’entremise de son avocat, Me Rénald Beaudry, informé le tribunal et l’honorable juge Marie-Josée Ménard qu’il plaidera coupable à quatre chefs d’accusation commis envers de jeunes victimes, au terme des procédures judiciaires en cours, reconnaissant ainsi avoir commis les gestes reprochés par les enquêteurs et le DPCP. Gignac entend cependant aller en procès et conteste les accusations dans trois autres dossiers pour des infractions à caractère sexuel.

L’accusé Marc Gignac © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Les crimes et faits reprochés seraient survenus, selon ce qu’il a été permis d’apprendre lors de la comparution initiale de l’accusé, au cours des années 1992 à 1998 auprès d’adolescentes, alors que Marc Gignac était en situation d’autorité ou de confiance au moment des faits reprochés, soit à titre d’enseignant d’anglais de niveau secondaire.

Le Vingt55 a assisté à la comparution de l’accusé lors de la mise en accusation.

C’est du poste de la Sûreté du Québec que Marc Gignac avait comparu, le 9 juin dernier, devant l’honorable juge Julie Beauchesne, en présence de l’enquêteur de la Sûreté du Québec au dossier, Marie-Ève Vallerand, et de l’avocat de la défense, Me Rénald Beaudry.

Les sept nouveaux chefs d’accusation en matière d’agression sexuelle concernent trois nouvelles victimes alléguées. C’est donc un total de quatre victimes, tandis que neuf chefs d’accusation ont été déposés contre l’accusé.

Deux chefs d’accusation avaient été déposés contre l’enseignant drummondvillois maintenant à la retraite, le 17 mars dernier, comme l’exposait le Vingt55 après sa première arrestation.

Selon les informations obtenues par le Vingt55, Marc Gignac fait face, dans ce premier dossier, à deux chefs d’accusation soumis devant le tribunal, soit d’avoir eu, entre le 1er juin 1995 et le 3 janvier 1999, à Drummondville, et ailleurs au Québec, et ce, à des fins d’ordre sexuel, des contacts sexuels avec la victime alléguée dans cette affaire, une élève qui avait moins de 16 ans lors des faits reprochés.

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.

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Marc Gignac demeure en liberté le temps des procédures judiciaires et du procès prévu en janvier 2022

L’accusé a pu retrouver sa liberté en s’engageant à verser une caution de 2000 $. Il lui est également interdit de se trouver en présence de mineurs de moins de 16, d’accepter tout travail rémunéré ou non qui le placerait en situation de confiance et d’autorité envers des personnes âgées de moins de 16 ans. Il lui est également interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les victimes alléguées dans ce dossier.

Marc Gignac, qui est toujours en liberté, subira son procès concernant l’ensemble des dossiers déposés les 10 et 11 janvier prochains au palais de justice de Drummondville.

Contacté à nouveau par le Vingt55, le Centre de services scolaire des Chênes a indiqué, tout comme dans le dossier de Jean-Michel Fontaine, enseignant arrêté plus tôt cette semaine, encourager les victimes d’actes à caractère sexuel à dénoncer à la Sûreté du Québec. Le service des communications du Centre de services scolaire des Chênes a réitéré qu’il n’émettrait aucun commentaire et laissera les procédures judiciaires suivre leur cours.

À la demande de la procureure de la couronne, Vicky Smith, une interdiction de divulguer l’identité des plaignantes a été ordonnée et entérinée par l’honorable juge Marie-Josée Ménard afin de protéger l’identité des victimes au dossier.

La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

L’accusé Marc Gignac © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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