DRUMMONDVILLE
Le Vingt55 a pu assister à quelques opérations, interceptions et barrages policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Alors que le bilan de l’opération Nez rouge pour la région de Drummondville a été couronné de succès, comme le rappelait et confirmait le Vingt55 en début d’année, bon nombre de conducteurs n’ont pas encore compris le message et ont été interceptés sur les routes avec les facultés affaiblies par l’alcool, les drogues, ou un mélange des deux, confirme le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Ruel.
Comme la constaté le Vingt55, les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond ont été très actifs et ont tenu plusieurs barrages policiers durant le fêtes, dans le but de cibler et intercepter les conducteurs dont les capacités de conduite sont affaiblies par l’alcool ou la drogue.
Une première condamnation pour conduite en état d’ivresse entraîne des conséquences significatives, notamment des frais judiciaires qui s’élèvent généralement à près de 7 000 $ pour l’ensemble des frais liés au procès judiciaire, pour un conducteur fautif dès la première offense et année et aura des répercussions financières sur plusieurs années, en plus du casier judiciaire, même pour une première infraction et condamnation.
Des opérations déployées sur l’ensemble du territoire
Durant cette période, plusieurs centaines de contrôles routiers ont été réalisés à travers la province dont plusieurs conjointement. La mise en place de ces points de contrôle ciblant la capacité de conduire affaiblie par l’alcool ou la drogue a permis aux policiers d’intervenir autant de manière coercitive qu’en matière de sensibilisation auprès de nombreux conducteurs.
Près de 300 conducteurs ont fait l’objet d’une arrestation pour avoir conduit avec la capacité affaiblie par l’alcool, la drogue ou la combinaison des deux.
Pendant la période de l’opération nationale concertée, la SAAQ a diffusé une campagne de sensibilisation sur la conduite avec les facultés affaiblies. Ayant pour thème « Lorsqu’on boit, on ne conduit pas », cette campagne visait à sensibiliser les conducteurs qu’il est risqué de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, et ce, même en petite quantité. Lorsqu’on boit, il est toujours mieux de prévoir une solution de rechange pour un retour sécuritaire chez soi.
Des opérations et interceptions à l’année
Bien que la période des Fêtes soit terminée, les opérations policières de prévention de la capacité de conduire affaiblie se poursuivront tout au long de l’année.
Rappelons que les patrouilleurs peuvent intercepter les automobilistes afin de procéder à la détection de la conduite avec les capacités affaiblies et mettre en état d’arrestation les conducteurs fautifs. Ces derniers utilisent différentes techniques et outils pour détecter la drogue et l’alcool chez les conducteurs. De plus, le dépistage obligatoire en vigueur permet aux policiers d’exiger qu’un conducteur fournisse un échantillon d’haleine au bord de la route, et ce, même s’ils soupçonnent ou non qu’il ait consommé récemment de l’alcool.
La Sûreté du Québec rappelle que ses opérations ont également pour objectif d’informer les conducteurs et les citoyens des risques liés à la conduite en état d’ébriété, ainsi que de veiller à ce que nos rues soient sécuritaires pour les autres automobilistes pendant cette période de festivités et de rendez-vous familiaux.
Peu importe le moment de l’année, la règle continue de s’appliquer : quand on consomme, alcool ou drogue, on ne conduit pas. Prévoyez donc une solution de rechange, elles sont nombreuses!
Le Vingt55 a pu assister à quelques opérations, interceptions et barrages policiers à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.