Montréal
Atelier lors du colloque à Montréal © Crédit photo Cégep de Drummondville. Tous droits réservés
Organisé par l’Université de Montréal en partenariat avec l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, l’Université de Moncton, la Chaire internationale société inclusive et avancée en âge (SIAGE) de l’Université de Lorraine, et le CCEG|CCTT du Cégep de Drummondville, ce colloque a permis de promouvoir la recherche sur le vieillissement et de favoriser un dialogue ouvert entre les espaces francophones et anglophones, ainsi qu’avec d’autres aires culturelles, notamment hispanophones.
Le programme, riche et varié, a débuté le 3 juin avec une journée de visites précolloque. Le matin, les participantes et participants ont visité le Centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke, et l’après-midi, ils ont été accueillis au CCEG | CCTT du Cégep de Drummondville. Lors de cette visite, Mélisa Audet, Marie-Ève Bédard, Julie Castonguay, Jean-Claude Coallier et Nathalie Guindon ont présenté des projets de recherche appliquée impliquant les personnes aînées et les partenaires, ainsi que des outils de transfert de connaissances.
Le colloque a officiellement débuté le 4 juin avec une introduction d’ouverture suivie de plusieurs sessions thématiques. Parmi les moments forts, le symposium sur les perspectives de recherche sur la violence conjugale chez les couples vieillissants de la Suisse et du Québec, animé par Marie-Ève Bédard et Carmen Lemelin, ainsi que la communication sur les trajectoires de vie générationnelles lors d’un vieillissement pluriel, présentant les résultats d’une étude des Québécois baby-boomers, dont fait partie Julie Castonguay, ont été particulièrement marquants. Par ailleurs, lors de cette même journée, s’est tenue l’école d’été « Des pratiques pour et avec les personnes aînées en recherche sur le vieillissement », une demi-journée de rencontres organisée dans le cadre du colloque. Cette initiative a permis à plus d’une vingtaine de personnes étudiantes québécoises et internationales, des niveaux collégiaux à universitaire, d’en apprendre davantage et d’échanger sur des questions importantes en recherche sur le vieillissement, notamment sur la place et les rôles des personnes aînées au sein des initiatives de recherche qui les concernent.
Le 5 juin, le symposium sur l’inclusion des personnes aînées et d’autres parties prenantes pour contrer la maltraitance en milieux de vie collectifs a suscité des discussions enrichissantes. Une présentation notable a été celle de Marie-Ève Bédard et Mélisa Audet sur la prévention de la maltraitance envers les personnes aînées LGBT+ dans les résidences privées, ainsi que celle sur le regard transversal et les particularités territoriales des impacts de la crise sanitaire liées à la Covid- 19 sur le droit de visite et à la vie sociale des personnes aînées, réalisée par Marie-Ève Bédard, Mélisa Audet et Jean-Claude Coallier. Le symposium sur le développement d’une compétence numérique tout au long de la vie, animé par Julie Castonguay et des collègues, a aussi été très apprécié.
Le 6 juin, une session dédiée à l’identification des besoins des personnes aînées et de leurs aidants, ainsi qu’à la conception d’une vanité de salle de bain inclusive et durable, a réuni un large panel d’experts. Hatem Laroussi, Mireille Bernier, Julie Castonguay et leurs collègues ont partagé leurs recherches sur ce sujet crucial pour le maintien à domicile en toute sécurité.
La clôture du colloque a été marquée par une session post-colloque les 7 juin, offrant aux participants une dernière occasion de réflexion et de collaboration.
Le CCEG | CCTT du Cégep de Drummondville tient à remercier tous les participants, les partenaires et les collaborateurs pour leur engagement et leur contribution au succès de cet événement. Nous sommes convaincus que les échanges et les collaborations initiées lors de ce colloque continueront à enrichir la recherche et les pratiques en gérontologie.