Conflit à l’UQTR – On attend la levée du lock-out, la ministre David à Trois-Rivières mardi

Conflit à l’UQTR – On attend la levée du lock-out, la ministre David à Trois-Rivières mardi
© Photo : Éric Beaupré.

| Trois-Rivières | La ministre de l’Enseignement supérieur Hélène David avait sommé l’UQTR  de lever son lock-out dans les 48 heures le vendredi 11 mai et on attend toujours.

Toutefois, après 3 heures de rencontre du conseil d’administration et deux interventions du recteur lundi annonçant que le lock-out se poursuivait, la ministre de l’Enseignement supérieur a donc envoyé un message par Twitter, lundi soir, en indiquant qu’elle retire sa confiance aux gens qui ont décrété le lock-out à l’université et de plus, qu’elle se rendra à l’UQTR ce mardi 15 mai. Elle devrait rencontrer les enseignants, les étudiants et par la suite la direction de l’université.

«Après de nombreux essais infructueux visant à trouver une issue pour assurer une meilleure sérénité dans les négociations […], je me vois donc dans l’obligation d’informer ceux et celles qui ont décrété ce lock-out qu’ils ne peuvent plus compter sur ma confiance», a écrit la ministre David.

Par ailleurs, plusieurs s’interrogent sur les aspects négatifs du lock-out. L’administration a émis un communiqué à cet effet. Il est important de noter que :

– les cérémonies de la collation des grades prévues les 8 et 9 juin prochains ne sont pas annulées;

– il est faux d’affirmer que certains étudiants n’ont pas pu être diplômés à cause du lock-out. La date limite pour la remise des notes de la session Hiver-2018 par les professeurs et les chargés de cours est le 18 mai prochain;

– il est faux de déclarer que le lock-out affecte le déroulement des stages en sciences infirmières dans notre région. Une entente particulière a été conclue avec le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec, qui nous permet de maintenir nos stages dans le milieu, sauf de très rares situations d’exception;

L’administration indique son désir de négocier avec  une compréhension commune de la situation réelle de notre université et des enjeux auxquels toute la communauté universitaire doit faire face. «Nous souhaitons ardemment que le lock-out se termine le plus rapidement possible.», nous indique-t-on.

Eric Beaupré
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