DRUMMONDVILLE
L’interrogatoire a commencé lundi. Essentiellement, la biologiste est venue expliquer que Roland Baker a vraisemblablement été tué au deuxième étage de la résidence, au 2e étage de sa demeure près de la chambre à coucher.
Des traces de sperme mises en preuve ne sont pas celles de l’accusé ni de la victime
Des traces de sperme non reliée à l’accusé ni à la victime ont été trouvées dans les draps qui ont été utilisés, afin de dissimuler les objets qui ont servi à frapper et démembrer M. Baker.
«Vous n’avez d’ailleurs retrouvé aucune de mes empreintes ni sur l’un, ni sur l’autre des objets qui ont servi à frapper et à démembrer M. Baker», a fait admettre Félix Pagé à la biologiste Maria Fiorillo, ainsi qu’aux enquêteurs.
Ainsi La biologiste Maria Fiorillo, qui en est à son 21e dossier d’enquêtes en semblables matières, a admis qu’aucune trace de sang de la victime a été retrouvée sur les vêtements de l’accusé ou dans son appartement.
Les tests ont révélé une présence de sang, mais aucune analyse ne le relie à celui de la victime. «Est-ce que ces traces relevées auraient pu être autre chose que du sang?» a questionné Pagé en contre interrogatoire. «Oui, c’est possible. Un “faux positifs”», a admis la biologiste. Mais je suis d’avis qu’il s’agit du sang de la victime, sans toutefois pouvoir l’établir avec certitude.» a-t-elle avoué devant le jury attentif.
Des gouttes de sang sur les bottes de Pagé
Hormis une ou deux gouttes de sang de Roland Baker prélevées sur les bottes de travail de Pagé, celui-ci tente de faire valoir que ce sang aurait pu être transféré par frottement, sans qu’il le sache, alors qu’il effectuait des travaux de démolitions. cela aurait pu être fait après que le meurtre ait pu avoir lieu et que la scène ait été nettoyée, selon la version que tente de soutenir l’accusé.
Des empreintes de pieds suspectes ne révèlent aucune concordance
«Des traces de pieds révélée par luminol n’ont pas fait l’objet d’analyses», a également fait valoir Pagé en contre-interrogatoire.
«Les empreintes n’ont pas attiré votre attention ou, n’ont pas été prises aux préleveurs?» a demandé Pagé à la biologiste, qui a expliqué: «Cette partie ne relève pas de mon mandat de biologiste, je ne peux répondre à cette question.» a répondu Mme Fiorillo.
Pagé présente sa liste de témoins et en fait la requête au tribunal
Félix Pagé qui se représente seul, a soumis au tribunal une liste de témoins qui sera également interrogée par la Couronne.
Pour le moment, à la lumière des questions et réponses, Félix Pagé parait en confiance, malgré les importantes accusations de meurtre non prémédité et d’outrage au cadavre de Roland Baker qui pèse contre lui.
«Vous posez les bonnes questions, votre question est pertinente», fait valoir régulièrement l’Honorable juge Alexandre Boucher, qui doit cependant rappeler régulièrement à l’ordre Pagé.
Les proches de Roland Baker présents et soutenus par le CAVAC
Les frères et soeurs de Roland Baker ainsi que des proches sont présents et n’ont manqué aucune des journées d’audiences.
Le CAVAC bien présent soutient les proches et les membres de la famille qui assistent au procès, leur offrant soutien psychologique et réconfort depuis le début des procédures, en expliquant chacune des étapes importantes du procès et des procédures.
Ce soutien est visiblement grandement apprécié par la famille qui a une photo de la victime en guise de support moral dans ces moments difficiles. Ils ont choisi d’assister au procès, afin de connaitre la vérité et le dénouement dans ce procès, malgré la présentation des photos, des images et des témoignages souvent difficiles à entendre.
Pagé présentera ses premiers témoins pour la défense
Les premiers témoins de la défense devraient être entendus dès mercredi 23 janvier à 9 heures au palais de justice de Drummondville.