Alors que les négociations semblaient achopper entre les conducteurs d’autobus scolaires non syndiqués de l’entreprise Autobus Voltigeurs et leurs patrons, ceux-ci avaient informé l’employeur qu’ils avaient convenu d’une journée de débrayage jeudi afin d’être entendus et de permettre des négociations concernant leurs conditions de travail, à Drummondville.

Les chauffeurs non syndiqués avaient également contacté et confirmé au Vingt55 qu’en l’absence de négociations, ils débrayeraient le jeudi 8 décembre.

« Nous avons informé l’employeur vendredi et les médias hier afin d’éviter de prendre les parents par surprise ou en otage dans cette situation », explique un employé, qui a confirmé que les négociations avaient été effectuées avec une majorité de chauffeurs non syndiqués et que les pourparlers avaient permis d’en arriver à une entente sur le fond et les conditions de travail.

Selon les informations obtenues par le Vingt55, la direction aurait contacté un à un les employés concernés et offert des termes qui semblaient convenir à l’ensemble des chauffeurs non syndiqués concernés.

« Devant cette démarche de l’employeur, nous avons convenu de suspendre notre journée de débrayage. Les négociations sont toujours en cours et semblent satisfaire autant les chauffeurs que la direction », confirme l’un des conducteurs, également satisfait de cette avancée.

« Nous aurions aimé négocier réunis tous ensemble, mais l’important est d’éviter des inconvénients aux élèves et aux parents », précise le travailleur, qui voit là également une solution rapide et efficace mise de l’avant par la direction de l’entreprise.

Contacté à nouveau par le Vingt55, Joël Hébert, des Autobus Voltigeurs, confirme qu’une entente a été conclue cet après-midi, entente qui semble satisfaire les employés chauffeurs non syndiqués de l’entreprise tout comme la direction.

« Sans dévoiler les offres et ententes, tout rentre dans l’ordre et comme le confirmaient les employés au Vingt55, il n’y aura pas de grève jeudi », a conclu M. Hébert.

« Nous sommes, tout comme eux, satisfaits d’en être arrivés à une entente et, ainsi, éviter les moyens de pression déposés par les employés. Cela nous permet d’éviter de devoir interrompre le service autant à notre satisfaction que celle des employés et familles concernés », d’ajouter M. Hébert, en entrevue au Vingt55.