À L’ATTENTION DE NOS LECTEURS
Mise à jour du BSP (19 fécvrier 2018) : « Cette page d’enquête contient des renseignements que le BST a été en mesure de valider jusqu’ici. Elle ne comprend aucune conclusion quant aux facteurs qui ont contribué à l’accident. Le rapport d’enquête fournira l’analyse de tous les facteurs pertinents ainsi que les constatations du Bureau. »
DRUMMONDVILLE – Après l’expertise sur les lieux de l’accident, le BST poursuit son enquête sur l’accident du 1er février 2018 alors qu’un hélicoptère Robinson R44, en provenance de Saint-Georges-de- Beauce, se rendait à Saint-Alexis-de-Montcalm, lorsqu’il est entré en collision avec le relief à Drummondville.
On se souviendra que le pilote et les deux passagers à bord ont subi des blessures mortelles.
Le BST mène son enquête sur cette terrible tragédie survenue en pleine nuit.
Ce que nous savons
Il s’agissait d’un vol de nuit au cours duquel les repères visuels étaient possiblement limités. Les conditions météorologiques étaient variables et il y avait des bourrasques de neige localisées.
L’épave se trouvait dans un champ à l’intérieur d’un rayon d’environ 75 pieds du point d’impact.
L’aéronef n’était pas muni d’un enregistreur de conversations de poste de pilotage (CVR) ni d’un enregistreur de données de vol (FDR), et aucune réglementation ne l’exigeait. Il y avait toutefois un GPS à bord.
Travaux accomplis à ce jour
Nous avons inspecté le site de l’accident et obtenu des photos du site et de l’épave.
Les enquêteurs ont obtenu les documents techniques, opérationnels et de maintenance.
L’épave a été transportée au laboratoire du BST à Ottawa.
Collaboration
Le BST mène des enquêtes indépendantes en collaboration avec de nombreux organismes. Dans le cadre de la présente enquête, la Sûreté du Québec a sécurisé, puis inspecté le site, et a effectué les premières entrevues avec les témoins. L’information ainsi recueillie a été fournie au BST aux fins de l’enquête.
Prochaines étapes
L’étape du travail sur le terrain est terminée et nous amorçons l’étape d’examen et d’analyse. Au cours des prochains jours et des prochaines semaines, l’équipe se consacrera aux activités suivantes :
examiner les composantes de l’aéronef, comme les instruments et les appareils à mémoire non volatile
examiner les dossiers de maintenance de l’aéronef
examiner les dossiers concernant la formation, les qualifications et les compétences professionnelles du pilote
poursuivre les entrevues avec les témoins et avec d’autres personnes-ressources, au besoin
examiner les exigences réglementaires
effectuer une analyse météorologique
Communication des lacunes de sécurité
Les enquêtes sont complexes, et nous prenons le temps qu’il nous faut pour mener une enquête exhaustive. Toutefois, si l’équipe d’enquête découvre des lacunes de sécurité qui présentent un risque immédiat, le Bureau les communiquera sans tarder.
En outre, il importe de ne pas tirer de conclusion ni faire des suppositions quant aux causes de l’accident à l’heure actuelle. Il y a souvent de nombreux facteurs qui peuvent contribuer à un accident.
Enquêteur désigné
Jimmy Cancino cumule plus de 25 années d’expérience en aviation civile. Il s’est joint au BST en 2013 et occupe maintenant le poste d’enquêteur principal régional à Dorval (Québec).
Avant de se joindre au BST, M. Cancino a travaillé pendant 11 ans pour Transports Canada à titre d’inspecteur de la sécurité de l’aviation civile et d’enquêteur à l’application de la loi, après avoir fait carrière comme technicien et inspecteur pour différents organismes de maintenance agréés, de constructeurs aéronautiques et de lignes aériennes.
M. Cancino est titulaire d’une licence de technicien d’entretien d’aéronefs émise par Transports Canada.
Processus d’enquête du BST
Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :
L’étape du travail sur le terrain : une équipe d’enquêteurs examine le lieu de l’événement et l’épave, interviewe les témoins et recueille toute l’information pertinente.
L’étape d’examen et d’analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l’épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BSTsoupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
L’étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l’occasion de contester ou de corriger l’information qu’ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d’approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.
Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.