DRUMMONDVILLE
Le Roy Jucep / Le Vieux St Charles / Le Vilain / Le Canadien / La SDED © Crédit photo Eric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.
Parmi ceux qui ont pu bénéficier de l’AERAM, on retrouve Laurent Proulx, propriétaire et copropriétaire de trois restaurants dans la région, à savoir Le Vieux Saint-Charles, Le Roy Jucep et le Canadien.
« Ça permet de rester en affaires et de garder des flux de trésorerie sécurisants, expose cet homme d’affaires. L’AERAM nous donne la chance de continuer d’avancer sans être sur la corde raide ou de devoir prendre des mesures drastiques, notamment envers le personnel. Ça sécurise l’entreprise.»
En effet, si la pandémie a néanmoins forcé quelques mises à pied dans les entreprises de M. Proulx, celui-ci insiste pour dire qu’il y en aurait eu davantage s’il n’avait pas eu recours à l’AERAM pour chacun des trois restaurants dont il tient les rênes.
« L’AERAM nous permet de poursuivre nos opérations et d’offrir nos services. En poursuivant nos opérations, on continue d’acheter chez nos fournisseurs, ce qui est évidemment bon pour l’économie. Le programme est très bien administré par la SDED : le service est rapide et le fardeau administratif est faible en ce qui a trait à l’admissibilité et à l’inscription. Il faut le signaler parce que ce n’est pas le cas partout. Par exemple, j’ai un ami entrepreneur dans la région de Montréal qui ne vit pas du tout la même expérience de son côté. Chaque organisme gère à sa façon et Drummondville est un exemple à suivre au Québec », estime l’homme d’affaires émérite.
Laurent Proulx affirme ne pas avoir hésité à profiter du service d’accompagnement offert par la SDED qui permet notamment d’inscrire les entreprises.
Par ailleurs, il se dit d’avis que, plus que jamais, les entrepreneurs doivent rester bien informés des programmes disponibles.
Cinéma RGFM / Cinéma Le Capitol / / La SDED © Crédit photo Eric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.
Comme dans les films
Les restaurants, les bars et les centres de conditionnement physique sont nombreux à profiter de l’AERAM. Ils utilisent ce fonds pour payer certains frais fixes. C’est aussi le cas des Cinémas RGFM qui, depuis plusieurs mois, ont dû fermer leurs portes et ne génèrent aucun revenu. Une situation difficile, certes, mais pas insurmontable.
« L’AERAM est une aide précieuse qui arrive à point pour nous. Ça nous a permis d’obtenir des liquidités au moment où nous en avions le plus besoin. Il faut dire que, si nous avions déjà amorcé des démarches visant à obtenir du soutien, nous n’avions pas encore inscrit nos cinémas avant Noël. À ce moment-là, nous pensions encore être en mesure d’ouvrir un peu avant la période des Fêtes. Quand on a compris que nos établissements allaient devoir rester fermés, nous avons décidé d’aller de l’avant », partage Guillaume Venne, copropriétaire des cinémas RGFM.
Encore ici, la SDED a effectué un travail rapide et efficace.
« Au début, on ne savait pas trop. C’était un peu nouveau et on voulait prendre le temps de regarder les options et d’analyser les différents programmes. Finalement, on s’est aperçu que c’était beaucoup plus simple qu’on pensait. Les gens de la SDED ont compris rapidement nos besoins », reconnaît l’homme d’affaires.
La famille Venne compte deux cinémas à Drummondville, mais elle gère un total de six établissements. Il va sans dire que, dans un contexte de pandémie, sans aucun revenu, les montants des factures liées aux frais fixes sont assez élevés et… les comptes à payer reviennent rapidement…
« On a deux cinémas à Drummondville et l’un coûte plus cher que l’autre, fait remarquer Guillaume Venne. Les frais fixes sont considérables. Grâce à l’AERAM, on peut se faire rembourser certains frais à hauteur de 80 %, ce qui est très bénéfique pour nous. Tous les entrepreneurs veulent s’endetter le moins possible pour retourner le plus rapidement possible à une situation normale. Le fait que nos revenus baissent n’empêche pas que nous devions payer nos comptes. En ce qui nous concerne, au cours des 11 derniers mois, on a été ouvert trois mois avec des revenus moindres pour chacun d’eux.»
Pour Guillaume Venne, le fait que la période d’inscription à l’AERAM soit prolongée jusqu’à la fin du mois de mars est très bien accueilli.
« C’est une excellente nouvelle. On procédera à une deuxième demande en temps et lieu », assure-t-il.
Le cinéma a toujours sa place
Avec humour, Guillaume Venne fait remarquer que, contrairement aux restaurants, il n’est pas envisageable pour des cinémas d’offrir un service « pour emporter », indiquant que l’entreprise ne génère actuellement aucun revenu, et ce, depuis plusieurs mois.
Avec la pandémie, on comprend que la culture, c’est vital, et que les gens ont besoin de se divertir et de se changer les idées pour bien fonctionner.
En cette époque où, plus que jamais, les gens se tournent vers Netflix et autres plateformes de diffusion numériques, il est difficile pour les cinémas de faire valoir leur offre de services. Qu’à ce la ne tienne, Guillaume Venne soutient avec assurance que les deux offres (diffusion en streaming et autres et cinéma) doivent cohabiter et qu’il s’agit bel et bien de deux offres complètement différentes.
« Le modèle d’affaires du cinéma est toujours d’actualité, estime-t-il. Il procure aux films une fenêtre de publicité incomparable. L’expérience du grand écran sera toujours différente.»
En attendant la fin de la pandémie, les entrepreneurs n’ont pas à se faire du cinéma : ils peuvent s’adresser dès maintenant à la SDED pour inscrire leur entreprise dans le but de profiter sans tarder de l’AERAM.
Pour ce faire, il suffit de composer le 819 477-5511, ou de consulter le site Web www.sded.ca
Société de développement économique de Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.