Des équipes en provenance des quatre coins du Québec se sont ainsi donner rendez-vous au Best Western Hôtel Universel de Drummondville, vendredi à partir de 17 h. De fait, Rio Tinto, le Mouvement Desjardins et SD Maintenance sont les propulseurs majeurs de cette grande virée destinée aux entrepreneurs aspirants et aux entrepreneurs en devenir.

La compétition

Le Défi48, c’est un rallye à la fois ludique et authentique par le biais duquel les participantes et participants ont 48 heures pour démarrer, rentabiliser et faire croître une entreprise autant qu’ils le peuvent, le tout à partir d’un seul dollar de départ. Il s’agit de démontrer que l’entrepreneuriat est accessible à tous et de faire vivre aux participantes et participants toutes les étapes du cycle de vie d’une entreprise, notamment par l’entremise d’épreuves soigneusement réparties à travers les 48 heures qui exigent débrouillardise, créativité, résolution de problème et finesse d’esprit de la part des équipes, composées de quatre ou cinq participantes ou participants chacune. Ces mêmes épreuves peuvent prendre la forme d’une crise économique, d’une pénurie de main- d’œuvre ou d’un embargo commercial, par exemple.

Du 3 juillet au 8 août dernier, le Défi48 est passé par Gatineau, Sainte-Thérèse, Montréal, Québec, Rimouski et Saguenay. L’équipe gagnante de chacune des six étapes préliminaires sera donc sur place, à Drummondville, le 20, 21 et 22 août prochain.

En tout, ce sont plus de 15 000 $ en prix et bourses qui sont en jeu, incluant des montants en argent, des services professionnels et une bourse en matière de mobilité internationale offerte par Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ).

Des partenaires à la hauteur de l’objectif

Le milieu des affaires à l’échelle de la province et les diverses sphères entrepreneuriales ont également confirmé leur engagement. Des représentants de chez Desjardins, de Rio Tinto, de SD Maintenance de l’Association des clubs d’entrepreneurs étudiants (ACEE) seront sur place afin d’appuyer les équipes.

« Je n’en reviens pas que nous avons réussi à établir une base de clients en 48 heures qui voulaient se procurer des sacs réutilisables que nous avons conçus à partir des produits réutilisés. Nous sommes partis avec plus de 1 000 $, chacun tout ça à partir d’un dollar. Il n’y a pas meilleur feeling que voir un sourire dans le visage d’une personne que nous ne connaissions pas quelques minutes auparavant et d’en être la source même. » – Edouard Wakim, étudiant à l’UDEM

Soulignons que, dans le cadre des demi-finales, toutes les équipes ont réussi à générer un profit. Le rendement des équipes au chapitre du savoir-faire entrepreneurial, soit le brio avec lequel ils ont eu raison des huit épreuves qui ponctuaient la fin de semaine, s’est aussi avéré déterminant dans la plupart des éditions.

Certes, les équipes qui croiseront le fer en finale nous en ont mis plein la vue, des services d’entretien à domicile à la vente d’œuvres picturales, de paniers de produits du terroir à la zoothérapie. Certaines des équipes étaient composées de membres qui ne s’étaient pas même rencontrés avant le lancement de l’édition à laquelle ils prenaient part. La cohésion instantanée, proactive et dynamique auront donc aussi tout simplement magiques. En tout, ce sont 32 entreprises lancées et plus de 112 000 $ en fait de profit réalisé.

En vue de la finale, donc, les participants peuvent s’attendre à tout. Les équipes ont le droit d’adapter leur offre, de développer et d’approfondir certaines variantes et de se familiariser en effectuant des recherches au sujet d’une région dont ils ne sont pas, somme toute, originaires, soit Drummondville.