Le Drummondvillois Amosi Niyonkuru, récemment remis en liberté, fait de nouveau face à la justice

Le Drummondvillois Amosi Niyonkuru, récemment remis en liberté, fait de nouveau face à la justice
Le Drummondvillois Amosi Niyonkuru fait de nouveau face à la justice © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Amosi Niyonkuru, qui a récemment terminé une peine d’emprisonnement après avoir plaidé coupable à un chef d’accusation de délit de fuite ayant causant la mort d’un homme de 63 ans, a été de nouveau arrêté à Drummondville et fait, cette fois, face à la justice et à quatre chefs d’accusation.

Le Drummondvillois Amosi Niyonkuru fait de nouveau face à la justice © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le Vingt55 a assisté à la nouvelle arrestation de l’accusé. Niyonkuru est maintenant accusé de s’être livré à des voies de fait envers une présumée victime, selon la dénonciation obtenue par le Vingt55. Les nouveaux chefs d’accusation sont liés à des événements survenus en novembre dernier, tandis que le dernier chef remonte à quelques jours, soit au 5 mars dernier.

Amosi Niyonkuru, maintenant âgé de 25 ans, fait face à quatre nouveaux chefs d’accusation

Amosi Niyonkuru est accusé de voies de fait, de menaces d’utiliser une arme et de menaces de mort. Un quatrième chef d’accusation de voies de fait envers la même victime alléguée dans la dénonciation a été ajouté.

Amosi Niyonkuru, 25 ans a déja une longue feuille de route

Dans l’histoire de délit de fuite, Niyonkuru avait refusé de s’immobiliser à la demande d’un policier lors d’une intervention de routine. Amosi Niyonkuru circulait, au moment de l’infraction, dans un quartier résidentiel à bord d’un véhicule alors que ses droits d’immatriculation étaient invalides. L’accusé avait tenté de fuir les policiers afin d’éviter de devoir s’expliquer avec eux. Au moment de sa fuite, Amosi Niyonkuru avait alors brûlé un feu rouge sur la rue Sainte-Marguerite et percuté violemment la voiture d’un homme de 63 ans, Jeannot Beaupré. L’homme était décédé des suites de ses blessures. L’accusé était âgé de 22 ans, au moment des faits, et conduisait le véhicule sous l’influence de l’alcool, tandis qu’il était titulaire d’un permis probatoire. Il avait tenté de fuir les lieux de l’accident avant d’être arrêté par les policiers.

Une deuxième arrestation sur le territoire de Drummondville lors des procédures judiciaires

Le Vingt55 avait assisté à la deuxième arrestation et comparution d’Amosi Niyonkuru, alors arrêté une deuxième fois par les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond, le 20 novembre 2019. Niyonkuru avait été interpellé à 3 h 45 du matin par les patrouilleurs tandis qu’il circulait en véhicule sur la rue Lindsay, à Drummondville. Les policiers avaient alors procédé à son arrestation puisqu’il lui était interdit de conduire un véhicule. Niyonkuru avait refusé de fournir un échantillon de salive à la suite de son interception, brisant ainsi ses conditions de remise en liberté. Niyonkuru avait plaidé coupable au chef d’accusation de bris de conditions en lien avec cette infraction, infraction qui lui a valu soixante jours d’emprisonnement concurrents à la peine déjà imposée par le tribunal. En plus des quatre ans de pénitencier imposés par le tribunal dans le premier dossier de délit de fuite causant la mort, Amosi Niyonkuru a aussi dû purger une peine de douze mois pour l’accusation de délit de fuite.

L’accusé, Amosi Niyonkuru, a été remis en liberté le 5 mars dernier sous plusieurs conditions.

Amosi Niyonkuru, a été remis en liberté sous plusieurs conditions, dont celle de garder la paix et d’avoir une bonne conduite. Il doit également répondre aux convocations et se présenter au tribunal pour faire face aux nouveaux chefs d’accusation tels que portés.

Le Drummondvillois Amosi Niyonkuru fait de nouveau face à la justice © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Info Juridique Vingt55

Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge

Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental : toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.

Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que :

L’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable;

La charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales;

Les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.

Éric Beaupré
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