Meurtre de Suzanne Desjardins – Le rapport du coroner Garneau confirme les faits entourant le décès de la mère de 57 ans

Meurtre de Suzanne Desjardins – Le rapport du coroner Garneau confirme les faits entourant le décès de la mère de 57 ans
Meurtre de Suzanne Desjardins, le rapport du coroner Garneau confirme les faits entourant le décès de la mère de 57 ans © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le coroner Yvon Garneau rendait publiques, le 28 avril dernier, les conclusions de son rapport concernant le décès de Mme Suzanne Desjardins, 57 ans, assassinée par son fils dans sa résidence, le 26 juillet 2020. Après avoir poignardé sa mère à une vingtaine de reprises, celui-ci avait caché le corps de sa mère en l’enroulant dans une couverture et en le camouflant derrière le congélateur, au sous-sol de la résidence.

Meurtre de Suzanne Desjardins, le rapport du coroner Garneau confirme les faits entourant le décès de la mère de 57 ans © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le Vingt55 a suivi le dossier de près depuis juillet 2020. En février dernier, Jean-Luc Ferland, le fils de la victime, avait été reconnu non criminellement responsable de son crime, tandis qu’en 2015, il l’avait également été dans une histoire de port d’armes dans un dessein dangereux. Pour Me Garneau, des « mesures plus restrictives lors de traitements et des évaluations de l’accusé sont à prévoir ».

Le rapport reprend les faits ayant mené au meurtre de la victime :

« Au cours d’un interrogatoire policier, le fils de la victime a fait des aveux et mentionné avoir perdu le contact avec la réalité, avoir paniqué et ne pas se souvenir du nombre de coups qu’il avait assénés à sa mère. »

Ayant tous deux, Mme Desjardins et son fils, une relation difficile dans les derniers jours qui ont précédé le meurtre, une dispute, le matin du 26 juillet 2020, avait amené Mme Desjardins à solliciter l’aide des policiers. Elle s’était présentée au poste de la SQ en début d’après-midi, le jour même, « dans le but de faire transporter son fils au centre hospitalier pour traiter ses troubles de santé mentale », soit la schizophrénie, comme l’indique le rapport du coroner Garneau. Reprenant l’exposé des faits comme établis devant le tribunal, « les policiers lui ont offert de se déplacer afin d’évaluer l’état de l’accusé mais Mme Desjardins aurait refusé et quitté le poste de police. »

Les policiers auraient-ils dû la suivre afin d’assurer sa sécurité ? Pour quelle raison a-t-elle finalement décidé de ne pas accepter l’aide des policiers qu’elle venait chercher, peut-on se demander. Nous n’aurons malheureusement jamais la réponse à cette question.

Le coroner Garneau est clair, dans son rapport, à propos de la possibilité de prévoir un tel décès.

En se basant sur la preuve apportée au cours de l’enquête policière, Me Garneau écrit qu’il « appert que l’événement du 26 juillet 2020 aurait difficilement pu être prévenu ».

Questionné par le Vingt55 à savoir si des recommandations pouvaient faire suite à ce rapport, le coroner Garneau précise :

« Il n’y a aucun élément collatéral dans ce dossier pouvant mener à l’élaboration d’une recommandation pour la protection de la vie humaine. Seuls les éléments constitutifs de l’infraction reprochée, l’homicide, ont été soumis à une analyse. Dans ce contexte, la preuve recueillie pour étayer les circonstances ayant mené au décès de Mme Desjardins a été établie au procès, représentations sur sentence par un procureur du DPCP et l’avocate de la défense. Aucun élément extérieur à ces faits a été exposé dans mon bref rapport. J’ai toujours une profonde pensée de sympathies pour la famille. » d’ajouter le Coroner Garneau en entrevue 

Huit enquêteurs du BEI ont été chargés d’enquêter sur cet événement 

Après examen du rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes en lien avec l’événement survenu le 26 juillet 2020 à Drummondville, à la suite duquel le décès d’une femme a été constaté le 27 juillet 2020, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) avait conclu que l’analyse de la preuve ne révélait pas la commission d’une infraction criminelle par les policiers de la Sûreté du Québec.

Les motifs et la décision du BEI sur les conclusions du rapport sont toujours attendus

Puisque des accusations ont été portées contre une personne impliquée lors de l’intervention policière et que le dossier est maintenant devant les tribunaux, le DPCP ne commentera pas davantage afin de ne pas nuire à l’équité et à l’intégrité du processus judiciaire.

En effet, selon les informations obtenues et confirmées par le Vingt55, lorsque les procédures criminelles seront terminées, le BEI rendra publiques les informations résumant les faits survenus lors de cet événement et expliquant les motifs au soutien de la décision du DPCP.

Meurtre de Suzanne Desjardins, le rapport du coroner Garneau confirme les faits entourant le décès de la mère de 57 ans © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

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