Benjamin Bujold prend le chemin du pénitencier © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Ce faisant, Bujold a coupé court à un éventuel procès dans cette affaire, qui devait avoir lieu au palais de justice de Drummondville. Le Drummondvillois de 24 ans, avait plaidé coupable à deux chefs d’accusation en matière de pornographie juvénile sur de très jeunes enfants, à Drummondville. Benjamin Bujold avait donc reconnu les faits tels qu’exposés par la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, lors de sa comparution et enregistré des plaidoyers de culpabilité aux deux chefs d’accusation de possession et de distribution de pornographie juvénile devant l’honorable juge Marie-José Ménard.

Une preuve accablante sans équivoque de pornographie juvénile avec des enfants en très bas âge

Les faits reprochés ayant mené à son arrestation, le 21 mai 2020, concernent la mise en ligne, sur le réseau Snapchat, de fichiers contenant de la pornographie juvénile. Le réseau avait alors dénoncé les fichiers. Ensuite, quelque temps plus tard, l’accusé avait à nouveau transféré des images de pornographie juvénile, soit 19 fichiers, qui avaient aussi été filtrés par la plateforme Snapchat.

Plusieurs séries de photos et de vidéos retrouvées sur son ordinateur à Drummondville

Selon les informations obtenues par le Vingt55, les policiers et les enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond, assistés des policiers du service des enquêtes du module technologique de la Sûreté du Québec, se sont rendus à la résidence de Benjamin Bujold, à Drummondville, où ils ont procédé à son arrestation. Lors de la perquisition au domicile de l’accusé, du matériel informatique qui se trouvait sur place a été saisi pour fins d’analyse. Le travail des enquêteurs a permis de mettre la main sur plusieurs photos de pornographie juvénile, ainsi que 344 fichiers vidéo. Tous les documents ont été saisis et déposés en preuve.

Un rapport présentenciel et sexologique qui dénote les déviances de l’accusé indique un risque de récidive élevé, selon les propos de la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith. L’accusé a tenté de minimiser son implication dans la possession et devant les faits reprochés, celui-ci a cependant, au prononcé de la sentence, reconnu la gravité des accusations.

Une suggestion commune pour une peine de pénitencier pour le jeune homme de 24 ans

L’honorable juge Marie-Josée Ménard s’est rangée à la suggestion commune de trois ans à purger dans un pénitencier. En plus de la sentence, Benjamin Bujold doit fournir un échantillon d’ADN et se voit inscrit au registre de délinquants sexuels à vie. Au terme de sa sentence, l’accusé devra également respecter les conditions imposées par la magistrate. En effet, il se voit interdit d’utiliser l’internet ou différents réseaux sociaux pour une période de dix ans, sauf pour l’utilisation légitime dans le cadre d’un travail et dans le cadre prévu par la loi.