DRUMMONDVILLE
Il s’agit d’une école qui a déjà aidé des milliers de personnes à rebâtir leur confiance en elles, mais aussi à libérer leur véritable personnalité. Le couple offre trois sessions de formation par année, la première commençant à l’automne et la dernière se terminant au début de l’été. C’est du moins la formule habituelle, puisque Odette et Daniel ont dû adapter leurs ateliers en temps de pandémie. « Durant la pandémie, nous avons offert nos formations sur le Web, avec plusieurs heures de vidéos à regarder et des fiches de réflexion personnelle à compléter, » nous a expliqué Daniel Poulin.
Comment en sont-ils arrivés à fonder cette école?
Daniel est conférencier depuis plus de 12 ans. Odette le suit officiellement depuis 2017, et à temps complet dans ses activités depuis la pandémie. Le couple a toujours suivi des formations de croissance personnelle et est passionné par le bien-être et le développement de l’humain. En offrant différents ateliers alliant leurs connaissances et leurs passions communes, ils abordaient beaucoup les sujets de l’estime de soi et de la confiance en soi.
« Avant, c’était échelonné sur 12 semaines, cette formation-là », nous a confié Odette Charbonneau, en entrevue au Vingt55, « et nous l’avons réduite à huit semaines. À la toute fin des formations, je pourrais dire que 95 % des gens affirmaient : « Ce que j’ai acquis, dans cette formation-là, c’est plus de confiance en moi. »
Grâce à des formations suivies notamment avec Martin Latulippe, propriétaire de l’Académie Zérolimite, qui enseigne aux entrepreneurs du Web les meilleures stratégies pour propulser leur entreprise sur le Web, et François Lemay, spécialisé dans les enseignements de pleine conscience, ils ont revu leur matériel et leur plan de cours pour enseigner l’essentiel aux gens.
À qui sont destinés les ateliers de l’Académie de la confiance en soi?
Quiconque souhaite rebâtir sa confiance en soi peut s’inscrire aux ateliers. On y vient en toute humilité, avec son bagage de vie et ses habiletés pour travailler les aspects que l’on juge essentiels à développer. On travaille donc sur soi, dans le respect de tous les individus présents, et sur différents thèmes : la confiance en soi, l’estime de soi, le don de soi, le pardon, l’amour de soi, les blessures, la timidité, la peur du ridicule, la guérison des blessures, se comprendre…
Odette et Daniel travaillent avec les gens âgés de plus de 16 ans.
« On a des étudiants de tous les âges. Autant on peut avoir des jeunes décrocheurs qui ont lâché l’école parce que c’était l’horreur de faire un oral à l’école, autant on peut avoir des personnes-cadres qui ont de la misère à faire des meetings d’équipe. On a même eu des gens retraités qui se demandaient ce qu’ils venaient chercher là et qui en retiraient quelque chose », a précisé Odette.
« On a déjà eu des travailleuses sociales qui sont venues faire la formation », poursuit Daniel Poulin. « On a même un bureau de psychologue ici, à Drummondville, qui nous référait des clients. Ça nous est arrivé quelques fois que des gens nous disent, plus tard, en session : « C’est mon psychologue qui m’a dit de venir ici. » Cela prouve que ce qu’on fait fonctionne. »
Ils ont également été sollicités pour donner des formations à des enseignantes et à des enseignants du primaire et du secondaire.
À quoi se comparent les formations du couple de Drummondvillois?
Odette nous répond sans hésiter : « Aux formations de Dale Carnegie, mais en beaucoup moins dispendieuses. » Lorsqu’on rencontre Odette et Daniel, on sent que l’humain derrière le nom sur la liste d’inscription est important pour eux.
« Ces gens-là deviennent nos amis. On ne remplit pas la salle avec 200 personnes sans soucier d’eux. On les connaît tous par leur nom. Ils sont toujours surpris de nous croiser dans les commerces de la région et qu’on les appelle par leur nom. Ils disent : « Hein? Tu te souviens de mon nom? » C’est ce qu’on aime le plus dans notre travail », indique Odette.
Au fil des semaines, les participants n’ont pas de devoirs à faire comme à la petite école. Ils doivent seulement mettre en pratique les prises de conscience faites durant les cours. « Il arrive que, d’une semaine à l’autre, les participants reviennent en disant que les gens autour d’eux ont remarqué des changements significatifs pour eux », précise Daniel.
À la poursuite de leur développement professionnel
Toujours soucieux d’offrir le meilleur, Odette Charbonneau et Daniel Poulin poursuivent leur formation continue pour rester à l’affût des meilleurs concepts à enseigner.
Odette, qui a été formée en gérance d’artistes et en organisation événementielle, a auto-publié un journal de gratitude, Mes 3 gratitudes au quotidien, toujours disponible chez Buropro citation. Après avoir suivi la formation SEVE de Frédéric Lenoir, elle a commencé à offrir des ateliers de pleine conscience et de méditation aux adolescents dans les écoles.
Daniel Poulin a, pour sa part, été formé en administration, option finances. C’est en travaillant dans la vente et en étant en contact avec de nombreux clients qu’il s’est découvert une passion pour l’humain.
Actuellement, Daniel suit une formation pour devenir maître PNL (programmation neurolinguistique). Odette, quant à elle, attend qu’une place se libère pour commencer la formation de l’INAQ, l’Institut des neurosciences appliquées du Québec, cofondé par Martin Latulippe et David Lefrançois.
Il est toujours possible de s’inscrire, ce soir et la semaine prochaine, pour le reste de la session active. Vous pouvez les contacter au (819) 475-4880 ou par courriel à www.dpoulin21@gmail.com Pour le livre d’Odette Charbonneau, https://www.buroprocitation.ca/mes-3-gratitudes-au-quotidien-lv606150 Pour les suivre sur Facebook : https://www.facebook.com/academiedelaconfianceensoi