Retour en cour de l’ex-enseignant Marc Gignac pour des crimes à caractère sexuel à l’endroit d’adolescentes

Retour en cour de l’ex-enseignant Marc Gignac pour des crimes à caractère sexuel à l’endroit d’adolescentes
Retour en cours de l’ex-enseignant Marc Gignac pour des crimes à caractère sexuel à l’endroit d’adolescentes © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’était le retour de Marc Gignac, au palais de justice de Drummondville. L’ex-enseignant drummondvillois est accusé de crimes à caractère sexuel à l’endroit d’adolescentes.

Marc Gignac avait informé le tribunal et l’honorable juge Marie-Josée Ménard, en novembre 2021, qu’il plaiderait coupable à quatre chefs d’accusation à caractère sexuel commis sur de jeunes victimes. Cependant, l’accusé souhaite désormais aller en procès et conteste des accusations dans trois autres dossiers pour des infractions, également à caractère sexuel.

Les crimes et les faits reprochés seraient survenus, selon ce qu’il a été permis d’apprendre lors de la comparution initiale de l’accusé, au cours des années 1992 à 1998 auprès d’adolescentes, alors que Marc Gignac était enseignant d’anglais de niveau secondaire, donc, en situation d’autorité ou de confiance sur celles-ci, au moment des faits reprochés.

Le procès devait avoir lieu le 19 décembre prochain, mais l’accusé a, lors de sa brève comparution, expliqué devant la magistrate et la procureure de la couronne, Me Vicky Smith, devoir changer d’avocat en raison de problèmes de santé de son avocat, Me Rénald Beaudry.

Remise de date et d’engagement, l’honorable juge Ménard s’impatiente

L’accusé avait pris l’engagement de plaider coupable à plusieurs des chefs d’accusation et il a vu la représentante de son nouvel avocat demander un report également pour l’enregistrement des plaidoyers, précisant que l’accusé avait droit à une défense pleine et entière et que l’enregistrement des plaidoyers de culpabilité avant le procès pourrait nuire aux dossiers où celui-ci a choisi de demander un procès.

L’honorable juge Marie-Josée Ménard a rapidement rappelé à l’accusé et aux avocats que le dossier devait procéder malgré les malheureux inconvenants présentés devant le tribunal.

« Il y a des victimes derrière vos dossiers, elles s’attendent à ce que les choses avancent, tout comme nous. Les délais sont à votre charge et responsabilité », a clairement rappelé l’honorable juge Ménard, qui n’a pas manqué de démontrer son impatience et sa volonté à remettre le dossier dans un délai très court.

« Vous changez d’avocat et demandez encore de reporter vos dossiers, c’est encore la même histoire et les dossiers traînent », a mentionné la juge sur un ton ferme, précisant que malgré la situation concernant son avocat, le tribunal et la justice ont des obligations judiciaires et des responsabilités qu’elle entendait bien respecter pour faire avancer le dossier.

« Vous allez revenir devant moi, non pas par visioconférence, mais en présentiel, le 11 janvier 2023 », a d’ailleurs exigé la juge. « Vous allez venir remplir vos engagements à plaider coupable sur les chefs tel que convenu et comme vous aviez pris l’engagement de le faire, et ce, même si l’imposition de la peine aura lieu après le procès. »

Marc Gignac, demeure donc en liberté et devra donc revenir, le 11 janvier prochain, pour la suite des procédures judiciaires, et en présence de son nouvel avocat. Une date de procès pourrait être fixée à la fin de 2023 pour les dossiers d’agression sexuelle pour lesquels l’accusé doit toujours aller en procès.

La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Éric Beaupré
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