Retour en cour de Pierrot Fortin, accusé de possession de pornographie juvénile impliquant des nourrissons

Retour en cour de Pierrot Fortin, accusé de possession de pornographie juvénile impliquant des nourrissons
Retour en cour de Pierrot Fortin, accusé de possession de pornographie juvénile impliquant des nourrissons © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le Drummondvillois Pierrot Fortin était de retour devant le tribunal afin d’orienter son dossier. L’accusé avait plaidé coupable aux plus graves accusations du Code criminel en matière de déviance sexuelle et de pornographie juvénile concernant des images impliquant des enfants et des nourrissons.

Retour en cour de Pierrot Fortin, accusé de possession de pornographie juvénile impliquant des nourrissons © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Après avoir admis, en janvier dernier, avoir possédé, accédé et transmis de la pornographie juvénile entre 2016 à 2021, l’accusé, qui s’est fait prendre avec 1689 fichiers de pornographie juvénile, impliquant notamment des bébés qui hurlaient dans des vidéos explicites d’agressions sexuelles, était de retour au palais de justice de Drummondville pour la suite des procédures dans le cadre du tribunal spécialisé en matière d’infractions et d’agressions à caractère sexuel.

La juge Marie-Josée Ménard a demandé à avoir un rapport pré-sentenciel et laisse le soin au professionnel d’évaluer la pertinence qu’une évaluation sexologique soit faite de l’accusé. Devant la nature des accusations, le procureur de la couronne, Me Marc-André Roy, a rappelé au tribunal la gravité des faits reprochés.

« Les thérapies sont difficilement accessibles pour les hommes qui présentent des déviances sexuelles et qui souhaitent de l’aide avant une sentence », avait fait valoir l’avocate de la défense, Me Catherine Levasseur, lors de sa dernière comparution. Celle-ci avait également confirmé que l’accusé, Pierrot Fortin, avait été admis dans une thérapie et qu’il était engagé dans cette démarche afin de traiter sa déviance.

Des vidéos de pornographie juvénile et d’agressions sexuelles explicites impliquant des nourrissons

Comme le rapportait le Vingt55 lors du dépôt des accusations, le 11 janvier dernier, et après avoir assisté à la comparution de l’accusé, c’est une équipe de surveillance en cybercriminalité qui a permis l’arrestation et la mise en accusation du Drummondvillois de 35 ans. Ce sont précisément 1689 fichiers de pornographie juvénile, soit des images vidéo d’agressions sexuelles sur des nourrissons, des bébés et des enfants, âgés de 0 à 12 ans, qui ont été soutirés de l’ordinateur de l’accusé à la suite de l’enquête menée par l’équipe de cybercriminalité.

Lors de cette dernière comparution, Fortin avait plaidé coupable aux trois chefs d’accusation tels que portés par les enquêteurs de la Sûreté du Québec et le DPCP, soit d’avoir, entre le 4 août 2016 et le 27 janvier 2021, accédé à de la pornographie juvénile et d’en avoir distribué.

Un récit d’horreur et odieux qui n’a laissé personne indifférent dans le tribunal

Le procureur de la couronne, Me Marc-André Roy, a précisé ceci : « De ces fichiers, l’accusé avait en sa possession des vidéos de bébés victimes d’agressions sexuelles et de sodomie compète, des images explicites où l’on voit les bébés hurlant lors des agressions », a relaté le procureur de la couronne, un récit d’horreur et odieux qui n’a laissé personne indifférent dans le tribunal. « Les accusations ne datent pas d’hier », avait exprimé la juge, « et surtout, les images saisies sont horribles ».

Des déclarations incriminantes de l’accusé

« Lors de son arrestation, l’accusé a fait des déclarations incriminantes aux enquêteurs », avait rappelé le procureur de la couronne. « Il a admis qu’il consultait depuis 2016 ce type de ficher, admettant qu’il « se stimulait devant les vidéos et images de pornographie juvénile obtenues sur le Web. »

L’honorable juge Marie-Josée Ménard a reporté la prochaine comparution de l’accusé en juin prochain. D’ici là, l’accusé doit poursuivre sa thérapie et devra rencontrer l’agent qui sera chargé de compléter le rapport pré-sentenciel qui permettra d’avoir l’ensemble du portrait et de la situation pour l’imposition de la peine.

Éric Beaupré
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