Seulement 2 des 9 démissions d’infirmières seraient reliées au travail

Seulement 2 des 9 démissions d’infirmières seraient reliées au travail
© Photo offerte | Louis Brunelle, directeur des ressources humaines au CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

DRUMMONDVILLE

Le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec affirme que seulement deux des neuf démissions d’infirmières ou infirmières auxiliaires en soins de longue durée depuis un mois à Drummondville seraient reliées au travail. Il considère néanmoins qu’un seul départ en est un de trop.

Louis Brunelle, directeur des ressources humaines au CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec, se dit préoccupé par les insatisfactions que le personnel infirmier a rendues publiques, jeudi matin, avec le soutien de leur syndicat. Il dit vouloir travailler avec le personnel en place.

Le directeur reconnaît que la situation est difficile actuellement pour les infirmières et infirmières auxiliaires qui œuvrent en soins de longue durée au CHSLD Frederick-George-Heriot, à l’Accueil Bon-Conseil ainsi qu’au pavillon d’Youville et à la gériatrie à l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville.

Brunelle admet aussi que la restructuration des postes de travail cet été, où le personnel infirmier a dû modifier ses tâches, n’a pas aidé à la situation qui serait, selon lui, temporaire.

Cette réorganisation devait pallier au manque de main-d’œuvre qui s’est fait sentir plus que jamais cet été à cause de la période de vacances.

«Ce n’est pas l’idéal. On est bien conscient de ça», avance-t-il.

En guise de solution, les ressources humaines avaient offert aux infirmières à temps partiel des postes à temps complet jusqu’en octobre prochain.

«Ça n’a pas été tellement bien accueilli. Pas beaucoup d’infirmières ont accepté», rapporte M. Brunelle.

Pas d’impact sur les usagers

Le directeur soutient néanmoins que le manque de personnel, à sa connaissance, n’aurait pas eu d’impact sur la santé et la sécurité des usagers.

«On a quand même réussi à s’organiser pour que les soins soient donnés», affirme-t-il.

La direction poursuit ses négociations avec la partie syndicale et dit travailler fort pour créer de la stabilité et trouver des solutions.

Dès le 1er octobre prochain, il promet que des postes à temps complet seront offerts au personnel infirmier en soins de longue durée.

«On est toujours en mode de recrutement intense», assure-t-il également.

Secteur boudé

Brunelle évalue que le manque de personnel chez les infirmières et infirmières auxiliaires n’est pas unique à Drummondville. Cependant, il serait davantage observé dans le secteur des soins de longue durée, où la clientèle est de plus en plus lourde.

«Quand on demande aux étudiants où ils veulent travailler, c’est très rare qu’ils vont cocher dans un CHSLD. (…) Ce n’est pas très attirant pour une finissante», remarque-t-il.

Selon lui, ce secteur gagnerait vraiment à être valorisé. L’urgence, les soins intensifs ou les départements en santé physique ont plus la cote actuellement auprès des diplômés.

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