Une sentence de sept ans de pénitencier pour François Nault, déclaré coupable d’abus sexuels sur une enfant de moins de 14 ans

Une sentence de sept ans de pénitencier pour François Nault, déclaré coupable d’abus sexuels sur une enfant de moins de 14 ans
François Nault a quitté le palais de justice escorté par les policiers de la Sûreté du Québec, qui ont eu la responsabilité de le conduire au pénitencier, où il purgera sa peine © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Reconnu coupable d’abus sexuels sur une enfant de moins de 14 ans au terme d’un procès devant jury au palais de justice de Drummondville, François Nault était de retour devant les tribunaux afin de connaître la sentence que lui réservait l’honorable juge Hélène Di Salvo pour des agressions sexuelles commises sur sa propre fille.

François Nault a quitté le palais de justice escorté par les policiers de la Sûreté du Québec, qui ont eu la responsabilité de le conduire au pénitencier © Crédit vidéo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

C’était jour de sentence pour François Nault, reconnu coupable d’abus sexuels sur une enfant, soit sa fille, qui était âgée de moins de 14 ans, au moment des faits.

Des crimes et des agressions sexuelles à répétition et sur plusieurs années

Selon ce qu’il a été permis d’apprendre durant les procédures judiciaires auxquelles a assisté le Vingt55, tout comme durant le procès qui s’est tenu devant jury, l’abuseur et agresseur François Nault a forcé sa jeune victime à commettre différents actes sexuels, en plus de l’agresser sur la même période, soit entre janvier 2004 et janvier 2007, à Drummondville, alors que celle-ci était âgée de moins de 14 ans au moment des faits.

L’accusé n’en était pas à sa première sentence en semblable matière. François Nault, 57 ans, a, selon des documents obtenus par le Vingt55, plaidé coupable en 2007 pour des gestes d’attouchements sur deux fillettes âgées de moins de 10 ans. À l’époque, il avait purgé une peine d’emprisonnement de six mois, assortie d’une probation de 2 ans pour des crimes sexuels de même nature.

Une demande particulière de la victime, sa fille, qui a demandé la levée de l’interdit de divulgation de son identité

S’il est permis de mentionner l’identité de la jeune femme dans ce dossier, c’est à la demande de celle-ci. Mylène Nault a courageusement dénoncé et témoigné contre son père, mais a également demandé à l’honorable juge Hélène Di Salvo de lever l’interdit de divulgation afin, comme elle l’a laissé entendre à la sortie du tribunal, de tourner une nouvelle page sur les agressions commises et de reprendre sa vie en main. Celle-ci, tout comme des proches, a accueilli la sentence avec émotion et soulagement. « Il mérite sa sentence et le sort que lui réserve son passage en détention », ont-ils mentionné en quittant le palais de justice, satisfaits du travail de la procureure de la couronne, Me Magali Bernier, et de la décision de l’honorable juge Hélène Di Salvo.

Mylène Nault a affirmé à la juge avoir conscience des impacts que cela pouvait avoir,« mais je souhaitais porter le message qu’il est important de dénoncer même pour des gestes d’agressions intrafamiliales », a-t-elle mentionné. Plusieurs membres de sa famille, tout comme le CAVAC, étaient présents pour soutenir celle qui aura dénoncé les crimes sexuels commis par son père, dont elle a été victime au fil des années et à travers le long processus judiciaire.

François Nault a quitté le palais de justice escorté par les policiers de la Sûreté du Québec, qui ont eu la responsabilité de le conduire au pénitencier © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

François Nault prend le chemin du pénitencier sur-le-champ

L’honorable juge Hélène Di Salvo était prête à rendre la sentence dans le dossier après avoir pris connaissance du rapport présentenciel et du rapport sexologique, qui lui a été soumis par la procureure de la couronne au dossier, Me Magali Bernier, en novembre dernier.

La défense demandait une sentence de deux ans moins un jour, tandis que la couronne demandait une sentence de sept ans d’emprisonnement, comme l’a expliqué le nouveau procureur de la couronne, Jean-Philippe Garneau, rencontré par le Vingt55 à la sortie du tribunal.

Devant la nature et la gravité des gestes et des agressions commis par François Nault, ainsi que de nombreux facteurs aggravants présentés par la couronne, l’honorable juge Hélène Di Salvo n’a pas hésité à imposer une sentence d’emprisonnement de sept ans de pénitencier à François Nault, comme le demandait la couronne. Nault sera également inscrit au registre des délinquants sexuels. En plus de se voir interdit de posséder des armes, François Nault se voit également interdit de communiquer avec celle qui aura courageusement dénoncé ses gestes, sa fille.

François Nault a quitté le palais de justice escorté par les policiers de la Sûreté du Québec, qui ont eu la responsabilité de le conduire au pénitencier, où il purgera sa peine.

François Nault a quitté le palais de justice escorté par les policiers de la Sûreté du Québec, qui ont eu la responsabilité de le conduire au pénitencier © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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