Victime d’intimidation à la suite d’une plainte chez Publisac

Victime d’intimidation à la suite d’une plainte chez Publisac
Victime d’intimidation à la suite d’une plainte chez Publisac © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Une commerçante de Drummondville a vécu une situation inquiétante et préoccupante après avoir simplement dénoncé un comportement qui lui semblait douteux de la part d’un camelot du Publisac pris en flagrant délit alors qu’il disposait d’une importante quantité de Publisacs dans un conteneur.

Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait des camelots Publisac disposer dans des endroits qui lui semblaient inappropriés des quantités importantes de Publisacs.

‘’En fait le camelot disposait, à l’abri des regards, d’importantes quantités de Publisacs visiblement non livrés, dans des conteneurs derrière des blocs appartements du boulevard Lemire.

« Je sais combien coûte la publication et parution dans ces Publisacs, parution que les représentants nous vantent par la supposée portée des Publisacs chez les lecteurs. En revanche, si une bonne partie se retrouve non livrée dans les poubelles, qui plus est, ne sont d’ailleurs même disposés pas des bacs de recyclage, ça me questionne doublement », fait valoir la commerçante Drummondvilloise.

Interpellée, elle informe l’entreprise Publisac

Je me suis dit qu’il valait peut-être la peine d’en faire part à l’entreprise qui invite d’ailleurs les gens à communiquer avec eux de façon anonyme en pareilles circonstances afin soi-disant d’assurer l’efficacité du service, faisait valoir la commerçante qui, après avoir subi les foudres du camelot, préfère demeurer anonyme.

Une visite inattendue et de l’intimidation de la part du camelot

En effet, après avoir fait le signalement, j’avais précisé que mon but n’était pas tant de voir l’employé être puni mais bien d’informer l’entreprise d’une scène qui dans le secteur est trop souvent familière et que je qualifie de vol. ‘’Ils sont payés pour les livrer, s’ils ne le font pas, ils volent autant l’entreprise Publisac que les commerçants de la région qui payent cher pour être ainsi annoncé, fait-elle valoir.

De plus, c’est de la fausse représentation, je suis moi-même sollicitée régulièrement pour annoncer avec eux, si le stratagème des camelots sert à gonfler les statistiques de livraison de l’entreprise, ce n’est pas plus honnête de leur part, ajoute la commerçante surprise, qui n’était pas au bout de ses surprises.

Suite à l’appel de la Drummondvilloise, au service à la clientèle de Publisac qui avait fait selon elle, l’appel de façon confidentielle. ‘’Le camelot s’est présenté en colère dans ma boutique et m’a invectivé de façon très peu respectueuse tentant de justifier ce qui le motivait à jeter cette quantité de Publisac.’’ S’il l‘avait fait de façon respectueuse, ça aurait été une chose, mais venir ici pour m’engueuler et me faire des reproches, ça frisait l’intimidation, j’ai eu peur. J’ai amèrement regretté d’avoir voulu signaler les pertes à l’entreprise. J’étais surtout déçue qu’ils aient obtenu mon nom alors que je croyais l’appel anonyme et surtout, sans malice de ma part sinon que de vouloir dénoncer ce qui me semblait inacceptable alors que nous faisons comme entrepreneur tout pour respecter entre autres les efforts écologiques proposés par la Ville ou juste le gros bons sens pour agir en bon commerçant et bon citoyen.

Contactée par le Vingt55, l’entreprise Publisac a tenté de rassurer la commerçante

Le service à la clientèle de l’entreprise Publisac a finalement pris contact avec la commerçante et assuré, suite à l’appel du Vingt55, prendre la situation un peu plus au sérieux envoyant cette fois rapidement un représentant s’enquérir à nouveau de la situation et présenter des excuses sur l’attitude du camelot sans toutefois expliquer ou justifier le comportement de celui-ci.

Interpellé par le Vingt55 et dans l’ordre des choses, Publisac a fourni un retour sur le dossier par écrit.

‘’Les camelots qui travaillent pour nos distributeurs sont tenus de respecter les bonnes pratiques de distribution. L’abandon de Publisacs est inacceptable et tout manquement de la sorte est enquêté afin que la situation soit rectifiée.  A fait savoir Patricia Lemoine spécialiste, communications externes et porte-parole chez Publisac – TC Transcontinental

Notre superviseur s’est donc rendu à Drummondville afin de rencontrer la dame et faire la lumière sur la situation. La problématique a été résolue à sa satisfaction.

‘’Nous pouvons vous confirmer que nous n’avons jamais fourni de renseignements confidentiels à nos camelots et qu’il serait contraire à nos pratiques de le faire a conclu Mme Lemoine ne pouvant expliquer comment le camelot avait obtenu les coordonnées de la commerçante.

J’ai accepté les excuses au nom du camelot et les explications du représentant, a fait savoir la commerçante. En fait, je ne voulais surtout par être victime à nouveau de la frustration du camelot, a précisé la commerçante voulant au départ bien faire.

Ça ne m’encourage pas à retirer mon autocollant qui informe que je ne veux pas recevoir le Publisac, par soucis environnemental entre-autre, cependant s’ils en disposent de façon aussi inadéquate pour gonfler leurs statistiques, nos efforts sont bien inutiles, constate-t-elle avec déception.

De plus, la semaine suivante, la commerçante confirme avoir été témoin encore une fois du même stratagème alors que cette fois, un camelot disposait de quelques dizaines de sacs de façon aussi peu adéquate selon elle quelques rues plus loin.

Victime d’intimidation à la suite d’une plainte chez Publisac © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

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Éric Beaupré
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